Procès en appel du leader de l'UGTG Elie Domota
Elie Domota jugé en appel ce mardi après-midi à Basse-Terre. Le 15 mars dernier il a écopé d’une peine de 300€ d’amende. Beaucoup moins que les 2500€ requis par le ministère public. Le prévenu avait fait appel de la décision.
Le leader syndical était poursuivi pour des violences commises sur un dirigeant de la concession BMW de Jarry en 2016. Il faut savoir que l’infraction a été requalifiée après analyses des éléments de preuve et le désistement de la victime qui a depuis retiré sa plainte. Une scène filmée par les caméras de surveillance et versée au dossier, mais lors du visionnage, dur de dire ce qu’il s’est réellement passé vu qu’on ne distinguait pas grand-chose sur la séquence. Cette pièce a d’ailleurs été refusée par la défense, elle a soulevé une exception de nullité car tournée sans autorisation préalable de surcroit.
Elie Domota nie les faits
Un complot pour déstabiliser l'UGTG Elie Domota aurait ce jour là, saisi le bras du dirigeant de la concession avant de le tirer violemment. Le prévenu a bien sur nié les faits, il n’a jamais touché la victime, c’est le vigile qui les aurait empoigné tous les deux. Le procureur a requalifié les faits en simple violence relevant d’une contravention de 5eme classe. Il a requis 2500€ d’amende dont 1500€ avec sursis. Les juges ont opté pour 300€ d’amende avec 20% de réduction si le prévenu payait la somme dans le mois.