Fausse alerte à la fusée de détresse à Deshaies
La préfecture prévient celles et ceux qui voudraient jouer avec des fusées de détresse pour les fêtes de fin d’année : ce genre de pratique assez répandue en période festive n’est pas anodine et peut vous coûter cher. Cela a encore mobilisé des secours pour rien pendant le réveillon de Noël en Guadeloupe. Cécile Rémusat
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le CROSSAG a reçu l’appel d’un témoin : il venait de voir, à Deshaies, une fusée de détresse rouge s’élever dans le ciel, près des côtes. C’est le signe qu’une embarcation se trouve en difficulté. Aussitôt une patrouille a été dépêchée sur place mais aucun signe de bateau échoué ou de marin en détresse, simplement un tir festif du réveillon. Car certains utilisent des fusées périmées comme feux d’artifices. Or c’est totalement interdit ! Et cela peut vous coûter très cher : jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.
La préfecture rappelle que ces pratiques mobilisent inutilement un dispositif de secours avec des moyens aériens, maritimes et terrestres. Alors si vous détenez des signaux pyrotechniques de détresse périmés, ne les tirez pas en l’air sans penser aux conséquences. Il faut les apporter dans un centre de collecte prévu spécialement pour leur retraitement. Pour connaître ces centres, renseignez vous auprès des magasins d’accastillage.