Au guidon d'un Tmax, il ouvre le feu sur ses rivaux

Par 21/02/2019 - 06:16 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:58

Un individu de 36 ans était jugé ce mercredi pour des violences armées survenues le mois dernier dans une cité sensible de Pointe-à-pitre. Il avait ouvert le feu sur un groupe de jeunes en bas d’un immeuble, blessant très grièvement l’un d’eux. Après de minutieuses investigations de police, le suspect a finalement été interpellé cette semaine et présenté en comparution immédiate, il a écopé de 2 ans de prison ferme.

    Au guidon d'un Tmax, il ouvre le feu sur ses rivaux

Alors que trois jeunes discutent sur un banc dans la cité des Lauriers, ces derniers voient un scooter de grosse cylindrée passer une première fois. Le conducteur intégralement casqué fait demi tour et opère un nouveau passage, mais cette fois ci il sort une arme à feu et tire en direction du groupe. L’un est sérieusement blessé à la cuisse, il justifiera d’une ITT de 30 jours par la suite. La police arrive et prend les premières dépositions, selon la victime, il s’agirait d’un certain Jordan Nicolas, le deux roues sur lequel il a agi a été formellement reconnu par les témoins. Par ailleurs, un vieux différend opposerait les protagonistes, une vague histoire de fille remontant à plusieurs années. Depuis les altercations et bagarres se succèdent, la plus récente date de novembre dernier au Gosier.

Le signal du téléphone portable

Identifié puis interpellé, le mis en cause niera tout, il n’a rien fait et essaie de se ranger depuis sa sortie de prison en 2011. Il n’aurait plus le temps pour de telles bêtises depuis qu’il est devenu père. Sauf que le signal du téléphone du suspect, a bien été enregistré dans le secteur le soir des faits, une preuve irréfutable. Le casque, le scooter, tout correspond aux descriptions. Ces éléments suffisent. Notez que l’enquête avait été ouverte sur une tentative d’homicide vu la gravité, ce qui peut expliquer les dénégations du prévenu et ce jusqu’à la barre correctionnelle. Pas de doute possible pour le procureur et pour le tribunal, qui a prononcé 3 ans de prison dont 2 fermes assortis d’un mandat de dépôt.

 

 


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