10 ans d'emprisonnement pour Jérémy BIRHUS aux assises

Par 12/06/2019 - 17:58 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:41

Le verdict est tombé dans le procès pour meurtre qui se tenait depuis hier devant la cour d'assises de Basse-Terre. Jérémy BIRHUS a été reconnu coupable d'homicide volontaire et condamné à la peine de 10 ans d'emprisonnement. C'est légèrement moins que les 12 années de réclusion criminelle requis par l'avocat général.

    10 ans d'emprisonnement pour Jérémy BIRHUS aux assises

Responsable et coupable. Jérémy BIRHUS a écopé de 10 années de réclusion. La qualification de meurtre a été retenue. Et bien que la peine soit inférieure aux réquisitions de 12 ans de l'avocat général, Emmanuel DELORME, et que l'altération ait été retenue, la peine infligée n'a pas écarté la volonté de tuer de l'accusé.

En dépit de la plaidoirie de la défense de maître Anne FONTAINE de la ROQUE qui avait sollicité et plaidé les violences volontaires ayant entraînées la mort sans intention de la donner et considérée que l'accusé méritait plus d'être soigné que renvoyé en prison.

Des soins...

Des soins, la cour d'assises en a accordé au condamné mais à sa sortie de prison. Une obligation à laquelle il devra s'attacher pendant 3 ans, au risque se voir attribuer 2 années supplémentaires de détention.

Incarcéré deux jours après les faits survenus le 20 septembre 2017, à Saint-Louis de Marie-Galante, l'accusé et son avocat s'interrogent sur l'utilité ou pas d'interjeter appel du verdict.

Le jeu des remises de peine, en cas de bonne tenue en prison pourrait conduire à Jimmy BIRHUS de n'effectuer, environ, que la moitié de sa peine. Ce qui pourrait l' emmener à retrouver la liberté d'ici 3 à 4 ans. Il a 10 jours pour se décider.

Sérénité

Du côté des parties civiles, comme l'a précisé leur avocat, maître Lorenza BOURJAC, ce verdict a été accueilli dans la sérénité et l'humilité. Les deux familles portent le même nom, vivent sur la même terre de Saint-Louis et à partir de ce soir, elles vont devoir réapprendre, ou apprendre, peut-être, à vivre avec le souvenir de ce drame partagé douloureusement depuis bientôt 2 ans et pendant 2 journées d'audience au cours desquelles, les regards ne se sont jamais croisés et elles ne se sont jamais adressées la parole.


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