Les journées japonaises touchent à leur fin
La Soufrière entre en éruption et le centre opérationnel départemental est activé par le préfet. Le scénario qui servait de base aux journées japonaises. Un exercice de simulation organisé depuis 3 ans en Guadeloupe et destiné à mieux se préparer à ce type de catastrophe naturelle, a pris fin ce mardi. La Guadeloupe est-elle prête à faire face à ce genre de phénomène, comme celui qui a touché nos voisins de Saint-Vincent ?
Invité du journal de 13h, ce mardi, le préfet, Alexandre Rochatte a expliqué l’importance de mener ce type d’opérations pour anticiper les éventuelles difficultés qui pourraient survenir lors d’une éruption.
Ce mardi, pour l’exercice de simulation organisé en Préfecture et dans tout le Sud Basse-Terre, tous les services de l'état étaient mobilisés tout comme ceux des services de sécurité intérieure, collectivités, services de santé et associations agréées Sécurité Civile, un maillon d'une chaîne de secours de catastrophes naturelles majeures de plus en plus sollicité par le Centre Opérationnel Départemental et le Service Interministériel de la Protection Civile qui étaient activés en Préfecture. Le Centre Opérationnel Départemental placé en Préfecture sous l'autorité du Préfet de Région était ainsi en liaison permanente avec la cellule de crise commune mise en place de façon concertée par le CNRBT et le CDSSG 971 FFSS installé dans la Zone Artisanale de Calebassier à Basse-Terre. Le Directeur de Cabinet du Préfet, Tristan Riquelme, se félicite de la réactivité et de l'efficacité de tous.
Une préparation pour les sauveteurs et secouristes
Les secouristes volontaires et bénévoles du Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre (CNRBT) et du Comité Départemental de Sauvetage et de Secourisme de la Guadeloupe (CDSSG 971 FFSS) ont participé à l'exercice annuel organisé par la Préfecture sur le risque volcanique. Ces échanges ont permis aux équipes de partager des données et des retours d’expérience. L’occasion pour elles d’avoir une meilleure vision des moyens à mettre en oeuvre en matière de communication, de moyens logistiques, d'équipements, de matériel. Ce type d’exercice permettent de voir quelles sont les liaisons terrestres ou maritimes les plus efficientes pour se déplacer sur le port de Basse-Terre, les moyens pour canaliser les mouvements de foule, effectuer les mises en sécurité et gérer les rotations des bateaux. Les secouristes volontaires et bénévoles du Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre (CNRBT) et du Comité Départemental de Sauvetage et de Secourisme de la Guadeloupe (CDSSG 971 FFSS) sont rompus à ce type d’opérations et ont déjà pris part aux exercices du risque cyclonique.