L'État renouvelle son soutien aux entreprises du secteur du tourisme
Le retour des motifs impérieux sur les liaisons transatlantiques a mis un coup de frein à la reprise touristique. Face à cette situation, c'est tout un secteur qui plonge, après avoir déjà souffert depuis plus d'un an des conséquences des différentes mesures sanitaires. Pour y faire face, l'État renouvelle ses engagements de soutien dans un communiqué publié ce samedi.
En invoquant des mesures indispensables face à la circulation rapide des variants, ce d'autant plus depuis la confirmation des premiers cas antillais, les services de l'État se disent conscients de leur impact sur nos économies.
Ainsi dans ce communiqué co-signé par les ministres des Outre-Mer, des PME et le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Sébastien Lecornu, Alain Griset et Jean-Baptiste Lemoyne, l'exécutif rappelle la mise en place de son plan tourisme pour alléger les conséquences de ces pertes majeurs.
500 millions pour l'Outre-Mer
Il y a tout d'abord le fonds de solidarité qui permet de prendre en charge l'activité partielle et des exonérations de cotisations patronales, mais aussi les fameux prêts garantis par l'État, dont le remboursement peut être différé d'un an pour les entreprises qui l'ont souscrit.
Le gouvernement qui précise par ailleurs que ces mesures exceptionnelles peuvent faire l'objet d'adaptations locales pour répondre au mieux aux besoins des acteurs du tourisme. En tout, l'État aurait débloqué 500 millions d'euros pour les entreprises ultramarines, selon ce communiqué.
Mais cela sera-t-il suffisant ? On peut en douter suite aux réactions récentes des professionnels locaux. La CCI de Guadeloupe a notamment lancé une pétition pour le retrait des motifs impérieux au profit d'autres mesures de contrôle. Elle a déjà reçu un peu plus de 3000 signatures.