Montagne Pelée et massif des Pitons : le gouvernement a déposé le dossier à l'UNESCO
Le gouvernement a indiqué qu'après le choix du président de la République, le dossier de l'inscription de la Montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique a bien été déposé à l'UNESCO.
RCI vous l'annonçait en exclusivité dès le 21 janvier dernier. La France soutient le dossier d'inscription des volcans et forêts de la Montagne Pelée des pitons du nord de la Martinique au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le dossier de candidature a été déposé officiellement par la France auprès de l’UNESCO ont annoncé aujourd'hui Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Bérangère Abba, Secrétaire d’État, chargée de la Biodiversité.
La décision est attendue lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial en juillet 2022.
Le bien naturel des Volcans et forêts de la Montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique s’étend sur 15 000 hectares et couvre les deux massifs volcaniques et forestiers du nord de l'île.
Volcan iconique, la Montagne Pelée témoigne d’un évènement majeur dans l’histoire de la volcanologie, l’éruption du 8 mai 1902, une référence mondiale pour l’étude des sciences de la terre. Les pitons de Carbet forment, quant à eux, une expression remarquable d’un phénomène géologique très rare au niveau mondial.
Le continium forestier le mieux conservé des Petites Antilles
Ces aires volcaniques hébergent le continuum forestier le plus diversifié et le mieux conservé des Petites Antilles, allant du littoral jusqu’aux sommets, intégrant des exemples de forêts humides très anciennes. Elles abritent les types forestiers les plus représentatifs des Petites Antilles et près de 90% de ses espèces arborées.
Le bien héberge une flore et une faune exceptionnelles, avec le nombre d’espèces endémiques végétales le plus important des Petites Antilles, impliquant une responsabilité de conservation au niveau mondial.
Situé au sein du Parc naturel régional de la Martinique, il bénéficie de mesures de protection, notamment trois réserves biologiques intégrales garantissant la préservation des massifs et la libre évolution des écosystèmes forestiers.
Le plan de gestion, qui constitue un véritable projet de territoire, est mis en œuvre par les collectivités et l’Etat, avec l’ensemble des partenaires au niveau territorial, national et international.