Une matinée pour conjuguer "ingénieur" au féminin
Pour conjuguer les métiers scientifiques au féminin, l'académie de Guadeloupe organisait ce mercredi une journée d'échanges dans les collèges et lycées, afin de promouvoir les filières techniques et d’ingénierie auprès des jeunes filles. Trop souvent, par le poids de barrières sociétales ou psychologiques, certaines élèves brillantes s'interdisent des filières majoritairement masculines.
Encourager les jeunes filles à devenir ingénieure. C'est ce qu'a tenté de faire l'académie de Guadeloupe, hier, lors d'une matinée d'échange proposée dans des collèges et lycées du département. La rectrice s'est rendue au LPO Chevalier de Saint-Georges pour assister à la présentation des filières et à la diffusion de témoignages de femmes scientifiques. Un enjeu primordial pour Christine Gangloff Ziegler face à des secteurs d'activité encore trop masculins.
Les chiffres sont édifiants avec 48 % de bachelières dans les spécialités scientifiques et pourtant seulement 21 % d'ingénieures femmes sur le marché du travail. Un décalage qui ne fait pourtant pas peur à certaines. Pour Corrie-Ann Passé-Coutrin, élève de seconde, c'est même une source de motivation.
Cette matinée est nécessaire selon la proviseure de cet établissement scolaire, qui regrette que les jeunes femmes ne prennent pas les places qu'elles méritent dans la société. Chantal Cusset-Gaydu a tenu à leur adresser un message.