Reins : le don de soi d'Anthony
Les parents du collégien de 12 ans , décédé en début de semaine des suites d'une rupture d'anévrisme et inhumé vendredi, ont accepté un don d'organes.
Les deux reins de l'adolescent ont ainsi pu être prélevés à l'hôpital. Ils permettront de sauver la vie de deux autres enfants, souffrant de pathologie rénale chronique et en attente d'une greffe.
Un formidable geste de générosité, à l'image du jeune garçon qu'était Anthony. Lors de sa veillée et de ses obsèques, ses proches et camarades de classe n'ont eu de cesse de se remémorer son extrême bienveillance, sa gentillesse, son dévouement.
Une fierté aussi pour les parents qui ont su transcender la douleur de perdre un enfant pour permettre à d'autres familles de sauver le leur.
La démarche est d'autant plus louable qu'elle n'est pas commune chez nous : la Martinique reste l'un des territoires français les plus réticents au don d'organes. Actuellement en France, 16 000 personnes sont en attente d'une greffe du rein. Et chaque année, 500 à 800 personnes décèdent, faute d'avoir pu recevoir une greffe d'organe à temps.