Un "tonton" poursuivi pour atteinte sexuelle sur une fillette de 6 ans
Une sordide affaire d’atteinte sexuelle par ascendant sur une fillette de 6 ans était appelée ce mardi en correctionnelle. Des faits remontant à 2017 mais révélés 2 ans plus tard à Baie-Mahault. Alors qu’il en avait un soir là garde, ce « tonton » aurait abusé de la jeune victime. Ce qu’il a nié lors de l'audience. Le prévenu doit être jugé avec le "bénéfice du doute" a défendu son avocat, l'homme a écopé de 2 ans de prison assortis du sursis probatoire.
C’est parole contre parole. L’homme de 58 ans et cousin de la famille, a nié à la barre avoir procédé à des attouchements à l’encontre de la fillette âgée de seulement 6 ans à l’époque des faits. Pour lui, il s’agirait d’un complot, la jeune victime ne voulait pas faire ses devoir ce jour là, regardait la télé et aurait selon le prévenu, inventé toute cette histoire pour ne pas qu’il le répète. Fin 2017, cette dernière se serait alors confiée à sa mère, lui expliquant avoir été abusée en sortant de la douche par celui qu’elle appelle tonton. La mère s’était absentée pour faire des courses.
Afin de protéger sa fille, considérant qu’elle n’était pas encore prête pour affronter une procédure judiciaire, elle n’a décidé de porter plainte qu’en novembre 2019. Des expertises ont été menées aussi bien sur l’enfant que sur le mis en cause, il n’en est ressorti aucun trouble, ni pour l’un, ni pour l’autre. Selon les dépositions de la plaignante, tonton lui aurait embrassé les parties intimes et se serait par la suite frotté dessus.
En garde à vue, l’homme a pourtant avoué s’être adonné à un certain "jeu" avec elle pendant qu’ils s’habillaient, mais sans arrières pensées. Une attitude et une situation plutôt dérangeante ont souligné les juges. "Il a reconnu en garde à vue et minimise aujourd’hui" a indiqué la partie civile. Pour la défense, "rien n’est avéré dans ce dossier, juste des mots". Le tribunal a prononcé 2 ans de prison assortie du sursis probatoire avec obligation de soins.
* Afin de garantir l'anonymat de la jeune victime et de la famille, les identités ne peuvent être dévoilées.