L'usine solaire de dessalement, priorité des priorités à la Désirade
À l'occasion de la visite d'une délégation régionale à la Désirade ce mercredi, les élus de l'île en ont profité pour défendre le projet d'une usine de dessalement à énergie solaire, qui permettrait de pallier les défaillances d'un réseau largement perturbé. L'ambition est de faire émerger ce projet avant 2026.
On le sait, la problématique de l'eau est générale en Guadeloupe, mais il y a des zones encore plus impactées que d'autres. En bout d'un réseau déjà largement souffrant, la Désirade est plus que régulièrement privée de liquide aux robinets. Pour y faire face, un projet de renaissance d'une usine de dessalement a été lancé par la mairie avec un dispositif d'alimentation solaire.
Pendant longtemps, la dépendance fonctionnait d'ailleurs avec un outil de ce type pour l'alimentation en eau de tout son territoire, mais l'ancienne usine à énergie fossile a été détruite par Hugo en 1989, puis rendue inutile par l'arrivée du réseau en 1992.
Seulement, dans un contexte de raréfaction de la ressource, en raison des pertes majeures du réseau guadeloupéen, cette collectivité voudrait une solution de secours. Le dossier a déjà été constitué, notamment pour des demandes de financements de l'État, de l'Europe et de la Région. Ainsi, cette usine de dessalement a été largement au coeur de la visite du président de Région Ary Chalus à la Désirade, ce mercredi, lors de la session d'échanges avec le maire Loïc Tonton. L'élu local lui a indiqué son ambition de voir cet outil en service avant 2026 et le représentant de l'exécutif régional s'est engagé à soutenir ce dossier.
Écoutez le reportage de RCI, à la Désirade.