Comment fonctionne le fichier d'information sur la vaccination ?
Une nouvelle étape de la vaccination débute ce jeudi 14 janvier 2021. Les personnes âgées de 75 ans et plus peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner à partir du 18 janvier. Une démarche qui conduit à l'enregistrement de certaines données dans un fichier dédié.
Ce qui veulent se faire vacciner devront renseigner un certain nombre d'informations. Des informations qui sont ensuite inscrites dans un fichier : le S.I vaccin covid ou encore le SIVAC pour Système d'information vaccin covid
Un fichier créé par décret le 25 décembre dernier. Similaire à celui créé pour le suivi du vaccin de la grippe A H1N1 comprend plusieurs informations.
Les données collectés permettent d'organiser la campagne de vaccination, le suivi et l’approvisionnement en vaccins mais aussi en seringues par exemple
Quelles informations ?
Ceux qui veulent se faire vacciner, doivent remplir un questionnaire avant de recevoir l'injection.
Ils doivent y inscrire leurs noms, prénoms, date de naissance, numéro de sécurité sociale, leurs antécédents médicaux, la date et le lieu de vaccination et le bras sur lequel leur est administré le vaccin.
Ce formulaire contient également le numéro de lot du vaccin et le nom du soignant qui a fait l'injection.
Si la démarche de vaccination est volontaire, donner ses informations est en revanche obligatoire. En cas de refus, il n'y a pas d'injection.
Pour quoi faire ?
Les éléments recueillis permettent également le suivi de la pharmacoviligance. On peut ainsi vérifier que le vaccin est bien toléré, dans le cas contraire, ces éléments permettent de mieux comprendre l'origine du problème et faire remonter les différents effets secondaires.
Des données protégées par le secret médical qui seront rentrées dans le ficher par le médecin qui a fait l'injection et conservées 10 ans.
Qui a accès à ces données ?
Selon la CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des libertés qui a validé fin décembre le SI vaccin covid, certaines de ces données sont transmises aux professionnels de santé et leur équipe réalisant la consultation préalable et/ou la vaccination, le médecin traitant de la personne vaccinée avec son accord.
La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui copilote le projet ou l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) y ont également accès.
En revanche, le gouvernement l'a assuré, les données ne pourront pas servir à la création d'un passeport vaccinal comme c'est le cas en Israël par exemple.