Bruno-Nestor Azerot : "il est demandé au BRGM de revenir sur le site pour analyser individuellement chaque parcelle"

Par 22/12/2020 - 20:13 • Mis à jour le 22/12/2020 - 20:23

Une réunion a eu lieu aujourd'hui mardi 22 décembre entre les sinistrés du nord de la Martinique et les autorités. Bruno-Nestor Azerot, président de Cap Nord, a demandé au bureau de recherche géologique et minière de Martinique (BRGM) de fournir des rapports détaillés pour décider du processus de réhabilitation de certaines parcelles.

    Bruno-Nestor Azerot : "il est demandé au BRGM de revenir sur le site pour analyser individuellement chaque parcelle"

Les intempéries du début du mois de novembre ont frappé de nombreux habitants des communes du nord de la Martinique.

Alors que l'arrêté de catastrophe naturelle reconnaissant les glissements de terrain a été publié hier mardi au journal officiel, l'heure est à la recherche de solutions concrètes pour les sinistrés. 

Une réunion s'est donc tenue aujourd'hui au Marigot, au siège de Cap Nord, entre les sinistrés des communes du nord, et les autorités. Certains habitants devront quitter leurs domiciles ou ne pourront pas y retourner. Il reste à définir précisément lesquels, et dans quelles conditions.

Des rapports plus précis sont donc demandés au bureau de recherche géologique et minière (BRGM) de Martinique dans ce sens.

"Il est demandé au BRGM de revenir sur le site pour regarder, vérifier et analyser individuellement chaque parcelle. A partir de ces rapports, on pourra dire si telle ou telle parcelle mérite d'être réhabilitée ou pas", indique Bruno-Nestor Azenot, président de Cap Nord et maire de Sainte-Marie.

Si le président ne s'avance pas sur une date de dénouement, le déroulé du processus est clair.

"J'espère que nous aurons ces réponses du BRGM rapidement. Une fois que nous les aurons, il appartiendra aux services de l'Etat d'intervenir. Peut-être s'agira-t-il de prendre un arrêté pour demander aux personnes qui sont en danger de quitter leur résidence. A ce moment là, les fonds Barnier entreront en compte : relogement, indemnisations, parcelles à évacuer, maisons à démolir... C'est tout un grand chantier qui devrait voir le jour", explique-t-il.


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