Madininair confirme l'amélioration de la qualité de l'air en Martinique depuis le début du confinement

Par 28/04/2020 - 08:10

Le confinement a un réel impact sur la qualité de l'air en Martinique. C'est ce que confirme une étude de Madininair.

    Madininair confirme l'amélioration de la qualité de l'air en Martinique depuis le début du confinement
La circulation reste très faible en cette période de confinement. ©RCI Martinique

L'association chargée du contrôle de la qualité de l'air en Martinique l'avait déjà dit au mois de mars. Oui le confinement et l'arrêt des activités ont un impact sur la qualité de l'air que nous respirons.

Dans une nouvelle étude publiée hier, Madininair confirme que la qualité de l'air n'a jamais été aussi bonne en Martinique depuis au moins une dizaine d'années.

"Depuis le début du confinement, Madininair observe une diminution des concentrations en oxydes d’azote (NOx et NO2), qui sont issus majoritairement de la combustion automobile. La baisse du trafic routier liée au confinement a donc un impact visible sur la qualité de l’air. Sur les oxydes d’azote, une baisse des concentrations de 79% est observée sur les stations de mesure de fond urbain", indique l'association.

La baisse du trafic routier semble être le principal motif de la réduction de la pollution de l'air. "L’année dernière, sur la même période, la station trafic "Fort-de-France,Concorde" située à l’entrée du tunnel de la Rocade enregistrait une concentration moyenne en oxydes d’azote (NOx) de 110,1µg/m3, contre 40,7µg/m3 durant cette période de confinement 2020. Sur cette station, le profil journalier des concentrations se rapproche désormais tous les jours d’une situation de type « week-end »", explique Madininair.

Les particules fines baissent aussi

Les stations de surveillance de Madininair ont également enregistré une diminution de la concentration de particules fines dans l'air. C'est cet indicateur qui est surveillé lors des épisodes de brume de sable. "Cette année, l’observatoire a relevé sur ses stations de mesures dites urbaines, les concentrations moyennes les plus basses jamais enregistrées sur cette période de mars-avril, depuis le début de ses mesures en 2001. Par rapport à 2019, il est observé une diminution des concentrations en particules fines de 8% entre le 17 mars et le 24 avril", précise l'association.

"Cette baisse du niveau des particules fines dans l’air sur ces 2 derniers mois s’explique par la réduction de l’activité anthropique mais aussi l’absence marquante d’épisodes brumeux sur la période", constate Madinair.

Ce mardi, l'indice Atmo qui détermine la qualité de l'air est de 2, ce qui correspond à "Très bon".


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