Violences conjugales : interpellés ou condamnés pendant le confinement
Deux hommes ont été interpellés et placés en garde-à-vue, mercredi, aux Abymes, après des plaintes déposées à leur encontre pour violences conjugales. Un troisième homme a été jugé et condamné, vendredi, pour des faits similaires survenus quelques jours plus tôt.
Deux habitantes des Abymes ont eu le courage de porter plainte, mercredi, pour violences conjugales. L’une a environ 35 ans, l’autre avoisine les 70 ans, et dans ces deux histoires distinctes, chacune a expliqué être victime de coups portés par un compagnon ou un mari.
La septuagénaire a même expliqué, selon nos informations, que cela fait 40 ans qu’elle subit des violences. Jusque là elle supportait l’insupportable, mais avec le confinement, et un mari toujours à la maison, les choses ont empiré, ayant raison de toutes ces années de silence.
Dès réception des plaintes, les policiers sont allés interpeller les conjoints pour les interroger sous le régime de la garde-à-vue. A l’issue de leur garde-à-vue, ils ont été remis en liberté avec convocation ultérieure devant la Justice. Les deux femmes, elles, devraient faire l’objet d’un suivi par le Samu social.
Un homme condamné à de la prison ferme
Les autorités expliquent rester très attentives à ces phénomènes de violence susceptibles d’augmenter en période de confinement. Les chiffres ne vont pas clairement dans ce sens pour l’instant. Cependant, il n’y a pas une semaine sans phénomène de violence au sein d’un foyer. Vendredi, un homme a ainsi été condamné par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, lors d’un procès en visioconférence, à 12 mois de prison dont 8 fermes après avoir levé la main sur sa compagne quelques jours plus tôt. Il dort à présent en prison.