Réforme des retraites : les syndicats n'entendent pas relâcher la pression
En Martinique, les syndicats n'ont pas dit leur dernier mot dans la lutte contre la réforme des retraites. Les perturbations se poursuivront la semaine prochaine.
Les organisations syndicales sont toujours vent debout contre le réforme des retraites et d'autres éléments de la politique du gouvernement.
En Martinique, après un mois de décembre ponctué de manifestations massives, la mobilisation a été portée en janvier par les syndicats du personnel enseignants. Tous les niveaux ont été touchés mais ce surtout les lycéens et les collégiens qui ont subi le plus de perturbations, les établissements étant bloqués.
L'intersyndicale de l'enseignement n'a toujours pas prévu de reculer malgré les sollicitations et l'agacement de certains parents d'élèves.
Les syndicats prévoient d'ailleurs une série d'actions la semaine prochaine : occupation des ronds points lundi, des opérations par secteur mardi et une grande manifestation ce jeudi.
Ecoutez Serge Baclet, secrétaire départemental de la FSU Martinique au micro de Mélodie Mussig :
Dans un long texte publié sur son compte Facebook, Valérie Vertale-Loriot, co secrétaire académique du SNES, a confirmé que le combat des enseignants continuait.
Les organisations syndicales de l'enseignement devraient recevoir un soutien de poids à partir de cette semaine. Les agents municipaux ont annoncé la reprise de leur mobilisation depuis vendredi. Les écoles primaires et les services de restauration scolaire seront, à n'en pas douter, perturbés.
"Au niveau de la retraite, ils n'ont pas la réponse pour nous en Martinique. Et puis nous avons nos propres revendications à faire remonter au niveau du ministère. Donc on partira là-bas pour discuter de ça. Nous allons donc reprendre le combat. Si on arrive entre DOM à se mettre d'accord, ça portera ses fruits", explique José Kanor, secrétaire général de la CGTM-SOEM.
La CGTM-SOEM réclame le retrait du projet de loi mais aussi la prise en compte des 40% dans les pensions, sans augmentation des cotisations.