CMAR : Simon Vainqueur compte se défendre bec et ongle
4 jours après l’annonce de révocation à l’encontre de Simon Vainqueur par le préfet de région à la tête de la chambre des métiers et de l’artisanat, le feuilleton se poursuit. L’avocat de Simon Vainqueur, maître Harry Nirelep se fend d’un courrier adressé au préfet de région, Philippe Gustin, dans lequel il demande clairement une notification en bonne et due forme de l’arrêté pris le 16 octobre dernier contre l’ancien président de la chambre consulaire. De leur côté, les élus de la majorité de Simon Vainqueur se sont réunis ce week-end sur ce qu’ils appellent une "situation de crise". Quoiqu’il en soit aujourd'hui, Simon Vainqueur et ses colistiers vont se défendre bec et ongle.
Dans un courrier daté d'hier, dimanche 21 octobre 2019, maître Harry Nirelep établit 3 points qui ont été occultés dans la procédure de révocation de Simon Vainqueur. Selon lui et selon les procédures administratives formelles citées dans son courrier, les notifications administratives se font :
- par lettre recommandée avec avec avis de réception
- par remise en mains propres à l'intéressé par un agent de l'administration
- par remise en mains propres par ministère d'huissier
"Cette procédure de révocation est précipitée" ce sont ses mots et ne peut aujourd'hui que s'insurger de la méthode qui entre en contradiction avec le droit administratif avant de poursuivre que "les termes de la procédure de révocation doivent être respectés, ce qui permettrait à Simon Vainqueur d'exercer les recours éventuels que la loi lui ouvre".
La artisans du changement n'entendent pas rebrousser chemin
De leur côté, les artisans du changement qui avaient été élus haut la main à la présidence de la chambre en 2017 aux côtés de Simon Vainqueur, se trouvent dans l'incompréhension.
Ils dénoncent le manque de précisions dans la procédure mais aussi les prises de positions de certains de leurs collègues qui ont rejoint l'opposition. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui avec un sentiment d'amertume et peut-être de colère, les artisans du changement vont se battre coûte que coûte à la chambre des métiers et de l'artisanat et ne comptent pas pour l'heure baisser les bras...