Transat Café L’Or : cap sur la Martinique avec un vent d’éco-responsabilité

Le 26 octobre prochain, 150 marins répartis en duo s’élanceront du Havre en direction de la Martinique. Gildas Gautier, co-directeur de l'épreuve se souvient des débuts de l'épreuve et assure les relations avec la Martinique demeurent excellentes, malgré un appel d'offre lancé pour placer l'arrivée à une autre destination en 2027.

On est né en 1993, c’était la route du café. À l’époque, il y avait 15 marins en solitaire au départ. Plus de 30 ans plus tard, ce sont 150 marins qui prendront la mer. On est ravis d’arriver en Martinique et très contents de travailler avec elle.

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Une course plus verte

La course au large n’a pas échappé aux critiques sur son impact environnemental : fabrication des bateaux, retours logistiques, empreinte des équipages et des visiteurs. Mais l’organisation assure vouloir agir avec sincérité.

On le fait très humblement. On sait qu’on a de l’impact, on cherche à le réduire et à inspirer le plus grand nombre. Notre place, c’est d’en parler fort, mais sans greenwashing 

Depuis 2009, l’organisation mesure son empreinte écologique. En 2025, la démarche s’élargit avec un calcul plus exhaustif, comme l’explique Marie Atinault, responsable de la stratégie RSE de l’événement :

On mesure l’empreinte carbone de tous les équipages, depuis le moment où leur bateau quitte son port d’attache pour rejoindre Le Havre, jusqu’à son retour après la course. Cela inclut les déplacements, l’hébergement, l’alimentation. La même démarche s’appliquera aux visiteurs, organisateurs et accompagnateurs.

Ces données permettront de comparer les éditions et de tendre vers une réduction progressive. Des indicateurs communs sont désormais partagés avec le Vendée Globe et la Route du Rhum pour harmoniser les pratiques de la course au large.

La Martinique, destination symbole

Au-delà de l’aspect sportif, l’arrivée en Martinique prend une résonance particulière. Pour Éric Banel, directeur général des Affaires maritimes, le lien avec les territoires ultramarins est une évidence :

Il faut voir l’océan comme un enjeu de protection et de connaissance, mais aussi comme une source de développement à travers l’économie bleue. Ces territoires sont très concernés par ces sujets et très preneurs des opportunités offertes par des secteurs émergents. 

Avec sa flotte record, son cap vers la Martinique et ses ambitions écologiques, la Transat Café L’Or 2025 s’annonce comme une édition marquante : à la fois sportive, populaire et engagée.