Le comité directeur de la Ligue Volley-Ball de Martinique est révoqué
INFO RCI. La Ligue de Martinique de Volley-Ball est désormais gérée directement par la Fédération nationale, qui évoque « un fonctionnement dans l’illégalité depuis des années ». Un administrateur provisoire va être nommé. Ce qui va retarder le début des compétitions.
Les compétitions ne devraient pas débuter de si tôt à la ligue de volley-ball de Martinique. Les instances de la Fédération Française ont informé les clubs par mail qu’une enquête sur le fonctionnement de la Ligue est en cours.
Les instances fédérales pointent du doigt la très mauvaise gestion de la ligue de Martinique depuis plusieurs années.
Et, lors de son conseil d’administration ce matin, le couperet est tombé : la révocation du comité directeur de la Ligue de Martinique a été prononcée.
La Fédération Française reprend la main
C’est désormais la Fédération Française qui gère la Ligue de Volley-Ball de Martinique.
Eric Tanguy, le président de la FFV, a détaillé à RCI les raisons d’une telle décision.
Suite à de nombreux manquements et au non-respect de la loi française, nous avons été amenés le conseil d’administration. Donc on a révoqué les élus. Et aujourd’hui, on va organiser très prochainement, probablement en début d’année 2024, de nouvelles élections pour élire un nouveau comité directeur et un nouveau président ou une nouvelle présidente. On a révoqué les élus parce que nous sommes dans une situation à la Martinique qui ne peut plus durer. Cette Ligue est dans l’illégalité depuis plusieurs années. Il n’y a pas de PV d’assemblée générale, pas de comptabilité depuis 2020…
La Ligue va néanmoins continuer à fonctionner. Un administrateur provisoire sera en charge de la gestion des affaires courantes de la Ligue dans les prochains jours.
Le président de la Fédération nationale prévoit, ensuite, de venir lui-même en Martinique organiser une assemblée générale avec les clubs et élire un nouveau comité directeur.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.
