Le bonheur plein d'émotion de Mickaël Stanislas
Vainqueur de son premier tour cycliste de Martinique, il y a tout juste 48 heures, Mickaël Stanislas s'est livré dans un entretien plus personnel. L'occasion de découvrir un jeune champion qui trouve son équilibre entre sa famille, son travail et le vélo.
Sur les routes du tour ce n'est pas le plus bruyant. Certes, tout le monde sait bien que le double champion de Martinique est un sacré client à la pédale mais jusqu'à présent il semblait plus lisse qu'un charismatique Willy Roseau, qu'un spectaculaire Yolan Sylvestre ou qu'un puissant Cédric Eustache. Ce premier sacre sur un tour cycliste de Martinique ne devrait pas forcément changer les choses.
En effet, vainqueur de l'étape de Sainte-Marie, maillot jaune le temps de la troisième étape, Mickaël Stanislas n'a pas trop fait de bruit dans ce tour. À l'image de sa victoire finale construite dans l'ombre d'un altruiste Mickaël Laurent, son partenaire à l'UCS et maillot jaune épouvantail lors de la dernière étape.
Pourtant, dimanche après-midi, ses larmes sur la ligne d'arrivée au Lamentin ont trahi une ambition forte. Une ambition nourrit par une vie simple et un travail acharné. À 26 ans, le Ducossais a donc réalisé son rêve. Ce tour, et c'est lui même qui le dit, il le doit à sa femme et son fils et à ses collègues de la mairie de Ducos.
Il le doit aussi à ceux qu'il appelle ses frères : Mickaël Laurent, Emile Demazy, les frères Isamël et Denis Denara et Ronald Gonzalès Escalantes.
Sur tous ces sujets, Mickaël Stanislas s'est confié à Peggy Saint-Ville, en toute simplicité :
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