Infos › Sport › 21 danseurs au 2ème championnat régional de breaking à Fort-de-France

21 danseurs au 2ème championnat régional de breaking à Fort-de-France

Par RCI web avec Yva Gelin 25/03/2024 - 19:03 • Mis à jour le 25/03/2024 - 19:57

Cette année, 21 danseurs étaient inscrits au championnat régional de breakink, qui a eu lieu dimanche (24 mars), à l’espace Sonate, à Fort-de-France. L’intérêt pour la discipline est grandissant en Martinique. Le breaking compte de plus en plus d’adhérents.

21 danseurs au 2ème championnat régional de breaking à Fort-de-France

Le championnat régional de breaking a eu lieu dimanche (24 mars), à partir de 16 heures, à l’espace Sonate, à Fort-de-France. Une étape obligatoire pour la qualification au championnat de France, qui aura lieu le 4 mai, à Dunkerque.

En tout, 21 concurrents étaient inscrits dans quatre catégories : plus et moins de 16 ans en filles et en garçons.

Deux grandes manches

Le championnat s’est déroulé en deux grandes manches et le jury était composé de trois professionnels du secteur.

Jessica Centaure, coordinatrice de l’événement, s’est félicité de l’organisation.

Cette année, elle a été irréprochable. Déjà, on a introduit deux associations, Madin’Hiphop et les Zion B-Boyz, qui sont venus nous aider. Le fait d'avoir toutes ces forces vives avec nous, avec le comité, pour nous aider, ça a fait qu'aujourd'hui, tout est bien cadré, l'organisation est au top. Et du fait qu'on ait Madin’Hiphop et les Zion B-Boyz, il y a plus de danseurs qui sont venus pour s'inscrire. Beaucoup de danseurs sont profs, donc ils ont fait venir leurs élèves. On sent qu'aujourd'hui, on est beaucoup plus serein par rapport aux années précédentes.

De plus en plus d’adhérents

Depuis son inscription aux Jeux olympiques, l’intérêt pour la discipline est grandissant, comme l’explique Jessica Centaure.

Il y a vraiment une augmentation des affiliations auprès de la Fédération française de danse, ce qui était un peu difficile auparavant pour le break, sachant que c'est une danse qui est vraiment underground et qui n'est pas trop fédérée. On a beaucoup d'adhérents, on a de plus en plus d'adhérents et beaucoup plus d'enclin pour le breakdance.

Une identité martiniquaise

Elza Etienne, chargée de communication pour le Comité martiniquais de danse, constate que la perception du breaking a évolué grâce aux différentes actions menées, notamment des salons.

On a remarqué une grande évolution entre le premier championnat l'année dernière et le deuxième cette année. Petit à petit, les gens commencent à s'intéresser à la discipline du break. On a cette chance en Martinique d'avoir aussi un mélange entre l'urbain et le traditionnel. Des breakers qui vraiment se lâchent sur la discipline en mélangeant un petit peu notre tambour bèlè et ce genre de choses. Les gens sont de plus en plus attirés. Il y a même de plus en plus de jeunes de 4, 5 ans qui commencent à faire du breaking. C’est une vraie discipline sportive et de danse, qui allie force, souplesse et endurance.

Le breaking semble s’être créé une identité en Martinique.

A ECOUTER Les explications Dominique Linise, danseur