Visite de Serge Letchimy à la pouponnière et au centre maternel d'Oasis

Depuis 2010, la pouponnière et le centre maternel Oasis accueillent des jeunes mères en difficulté sociale et familiale, avec leurs enfants, jusqu’aux trois ans de l’enfant ou la majorité de la maman.

1,6 millions d’euros versés par la CTM

À l’occasion de cette visite, le président du conseil exécutif, Serge Letchimy a pu constater la réalité du terrain et les besoins croissants de l’association, notamment pour la prise en charge des bébés souffrant de pathologies graves ou en situation de handicap.

Il a rappelé la responsabilité de la collectivité dans la protection de l’enfance :

Je suis très attentif à la situation des enfants. Il faut savoir qu'un président de collectivité comme la CTM est père administratif de 1 200 enfants. Donc, on a cette responsabilité-là. Il faut être sur le terrain, voir comment ça se passe. Donc, ici, dans ce centre-là. Après, on va les accompagner pour certainement de meilleures conditions d'accueil et pour une organisation plus efficace et plus performante, mais c'est déjà très performant parce que ce sont des militants et des militantes qui s'occupent des enfants qui sont en difficulté.

Un accompagnement pour les bébés et les mères

Selon Éléonore Donzenac, présidente de l’association Oasis, les équipes ont régulièrement  des difficultés face à la fragilité de certains enfants :

Les bébés naissent souvent de manière prématurée ou alors avec des maladies qu'il faut gérer, parce que parfois, les parents aussi, eux-mêmes sont défaillants ou ont des fragilités. Donc, les bébés, le ressentent. Et donc, l'accompagnement médical est plus que nécessaire aujourd'hui parce qu'il ne faut pas oublier quand même que nous accueillons le bébé dès la naissance. Donc, il faut réagir très vite.

Pour Gwana Marville, directrice des établissements Oasis, la mission du centre ne s’arrête pas à l’hébergement :

On les accompagne à pouvoir retourner dans un processus scolaire ou encore de formation professionnelle, ou même avoir des titres au niveau des différents organismes de formation. À côté de ça, on travaille avec eux le budget, parce que ce sont des jeunes femmes qui reçoivent des prestations familiales. Donc on travaille le budget de façon à ce qu'elles puissent non seulement subvenir aux besoins de leur enfant, mais aussi les leurs.