Une charte pour réduire l'utilisation des pesticides
Par Karl LORAND
15/01/2016 - 16:24
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26
Martinique
La signature de la Charte "Engagement Entretien des Espaces Publics" entre la CACEM et la FREDON a eu lieu hier jeudi 14 janvier 2016, avec pour la CACEM un objectif de zéro pesticide d'ici 2017.
La Communauté d'Agglomération du Centre de
la Martinique et la Fédération Régionale de
la Défense contre les Organismes Nuisibles de la
Martinique ont signé hier jeudi 14 janvier 2016 une charte qui vise à
éliminer l'usage d'herbicides dans l'entretien des espaces verts publics.
Ce projet est dans les tiroirs de la FREDON et de la CACEM
depuis 2014.
A travers cette signature, la CACEM souhaite également inciter les autres agglomérations du territoire à l'appliquer, puisqu'en 2017 les herbicides seront interdits dans les communes. En 2019, ce sont les particuliers qui ne devront plus utiliser ces produits phytosanitaires pour l'entretien de leurs parcelles et jardins. C'est la première fois en outre mer qu'une telle charte est signée. Plusieurs solutions alternatives sont en train d'être mises en place comme l'expérimentation de plantes couvre sol ou le désherbage manuel ou mécanique. Les objectifs de cet engagement sont multiples. Ils consistent à réduire les risques de pollution.
"Lorsqu'on utilise un pesticide sur un entretien d'un espace vert ou un bord de route, à la première pluie, ce pesticide se retrouve incorporé dans la pluie et arrive dans les rivières et progressivement dans la mer ! L'objectif est d'éliminer ces pesticides de nos rivières et de nos baies. Ces pollutions ont des effets sur l'environnement mais également sur les activités qui dépendent de ces écosystèmes, je pense à la pêche par exemple", a expliqué Axel Villard-Maurel, l'ingénieur en charge ce projet. Il est co-animateur du contrat de la Baie de Fort de France à la CACEM.
Pour éviter une pollution de la faune et de la flore par l'usage de ces produits chimiques, une nouvelle stratégie est mise en place. "C'est une volonté des responsables des services et des agents de la CACEM qui s'occupent des espaces publics de progressivement diminuer ces pesticides via des pratiques telles que l'arrachage manuel par exemple", a précisé Axel Villard-Maurel.
Pour José Maurice, le président de la FREDON, à terme l'application de cette charte par les communes est une plus-value pour les villes qui vont se voir remettre un label."Nous sommes, dit-il, le premier département à signer cette charte. L'idée c'est que l'ensemble des communes de la Martinique arrivent à cette labellisation pour que la Martinique soit un exemple".
Sachez que outre les quatre villes de la CACEM (Schoelcher, Fort-de-France, Saint-Joseph et Le Lamentin), celles de Case-Pilote, du Gros-Morne et du Vauclin se sont inscrites dans cette démarche. Elles pourraient ainsi ouvrir la voie à beaucoup d'autres.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
A travers cette signature, la CACEM souhaite également inciter les autres agglomérations du territoire à l'appliquer, puisqu'en 2017 les herbicides seront interdits dans les communes. En 2019, ce sont les particuliers qui ne devront plus utiliser ces produits phytosanitaires pour l'entretien de leurs parcelles et jardins. C'est la première fois en outre mer qu'une telle charte est signée. Plusieurs solutions alternatives sont en train d'être mises en place comme l'expérimentation de plantes couvre sol ou le désherbage manuel ou mécanique. Les objectifs de cet engagement sont multiples. Ils consistent à réduire les risques de pollution.
"Lorsqu'on utilise un pesticide sur un entretien d'un espace vert ou un bord de route, à la première pluie, ce pesticide se retrouve incorporé dans la pluie et arrive dans les rivières et progressivement dans la mer ! L'objectif est d'éliminer ces pesticides de nos rivières et de nos baies. Ces pollutions ont des effets sur l'environnement mais également sur les activités qui dépendent de ces écosystèmes, je pense à la pêche par exemple", a expliqué Axel Villard-Maurel, l'ingénieur en charge ce projet. Il est co-animateur du contrat de la Baie de Fort de France à la CACEM.
Pour éviter une pollution de la faune et de la flore par l'usage de ces produits chimiques, une nouvelle stratégie est mise en place. "C'est une volonté des responsables des services et des agents de la CACEM qui s'occupent des espaces publics de progressivement diminuer ces pesticides via des pratiques telles que l'arrachage manuel par exemple", a précisé Axel Villard-Maurel.
Pour José Maurice, le président de la FREDON, à terme l'application de cette charte par les communes est une plus-value pour les villes qui vont se voir remettre un label."Nous sommes, dit-il, le premier département à signer cette charte. L'idée c'est que l'ensemble des communes de la Martinique arrivent à cette labellisation pour que la Martinique soit un exemple".
Sachez que outre les quatre villes de la CACEM (Schoelcher, Fort-de-France, Saint-Joseph et Le Lamentin), celles de Case-Pilote, du Gros-Morne et du Vauclin se sont inscrites dans cette démarche. Elles pourraient ainsi ouvrir la voie à beaucoup d'autres.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
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