Tour des Yoles 2025 : sécurité renforcée en mer et sur terre
À quelques jours du coup d’envoi du Tour de la Martinique des Yoles Rondes (27 juillet - 3 août), la Préfecture et les organisateurs finalisent les dispositifs de sécurité. Chaque étape mobilisera d’importants moyens humains et matériels pour encadrer l’évènement sportif le plus populaire de notre île.
Hier après-midi (22 juillet), la Préfecture a réuni tous les acteurs impliqués dans la sécurité : SDIS, SNSM, Sécurité Civile, forces de police, gendarmerie, armée et Météo-France. Objectif : anticiper les risques pour les huit étapes qui rassembleront des dizaines de milliers de supporters en mer et sur terre.
Chaque jour, des policiers et des gendarmes seront déployés à terre, en complément des effectifs communaux des neuf villes concernées. En mer, une alternance de 4 à 5 navires légers et plus imposants de l’Etat veillera à ce que tout se passe bien.
250 000 euros investis
Avec un budget de 250 000 euros, la Fédération des Yoles Rondes de Martinique (FYRM) a consacré une part importante de ses ressources à la sécurité. Isabelle Malborough, membre de la Fédération, a souligné l’importance du partenariat avec l’État :
Depuis l'année dernière, on a bien vu avec l'État, il y a un dispositif qui est mis en place de nuit, que les gens ne connaissent pas et qui est très efficace. On espère encore cette année que ça va fonctionner. Le but pour nous, organisateurs, nous sommes des bénévoles, il y a des choses qui peuvent nous dépasser. Quand nous avons des services opérationnels et qui nous aident sur ces dispositifs qui sont importants, on ne peut que saluer ça.
Selon elle, les moyens de sécurité déployés sont optimaux, pour le bon déroulement de cette nouvelle édition.
L'État, à nos côtés, pour le tour, depuis l'année dernière, c'est vraiment une sécurité optimale. La Fédération, on doit aussi mettre en place des agents de sécurité, puisqu'il n'y a pas qu'en mer, il y a aussi la partie au sol dans les villes. C'est une collaboration avec les deux, l'État et la Fédération.
Prévenir les débordements
La Préfecture rappelle que la sécurité ne se limite pas à la course elle-même. Le préfet de Martinique a insisté sur la nécessité de prévenir les risques liés aux fêtes en mer :
Nous avons expérimenté la mise en place de moyens lourds l'année dernière. Ça s'était plutôt bien passé. Ça nous avait permis d'avoir une présence dissuasive au-delà de la fin de l'épreuve sportive. C'est le moment qui est un peu compliqué parce que les gens font la fête, mais ils font la fête à terre, mais parfois, ils le font aussi en mer, avec parfois des risques, tout simplement, de troubles à l'ordre public.
Les after-étapes sont bien connus.
C'est pour ça qu'une présence dissuasive, qui est armée aussi avec des effectifs de la gendarmerie maritime, permet de venir et, au demeurant, de verbaliser lorsqu'il y a des infractions. Faire la fête en mer sur des navires qui se rassemblent entre eux n'est pas autorisé. Malheureusement, c'est une situation qui se retrouve assez fréquemment. Nous, nous serons présents en mer pour intervenir dès qu'il y a des risques, notamment. Et je sais qu'il y a de l'alcoolisation massive. Il peut y avoir des risques aussi d'accidents. Là-dessus, nous serons présents pour dissuader, pour intervenir, parfois pour verbaliser.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.





