"Si nous n'avons pas de masque, il n'y aura pas de contrôle et donc pas de verbalisation" indiquent les syndicats de police
Les policiers sont en première ligne pour faire appliquer les mesures de confinement. Sans masques et sans équipements, l'intersyndicale indique qu'il n'y aura pas de contrôle des attestations de déplacement.
Les policiers sont en première ligne pour faire appliquer les mesures de confinement. Sans masques et sans équipements, nous ne contrôlerons pas et il n'y aura pas de verbalisation.
L'intersyndicale de la police monte au créneau, ce jeudi 26 mars 2020, face à l'épidémie de coronavirus qui touche la Martinique en ce moment. Dans un communiqué de presse, ils indiquent être en première ligne pour faire appliquer les mesures de confinement et sans masques, les forces de l'ordre sont non-seulement des victimes potentielles du virus, mais des vecteurs possibles de l'épidémie. Le mot d'ordre est pas de protection, pas de de contrôle.
Pour garantir la santé des policiers et celles de nos concitoyens l’intersyndicale exige désormais des réponses du ministre de l’Intérieur aux questions suivantes :
- Quels sont les stocks de masques disponibles (Chirurgicaux, FFP1 et FFP2) au ministère de l’Intérieur pour les policiers ?
- Combien de masques, de chaque catégorie, ont été commandés pour faire face à la durée totale du confinement ?
- Quels sont les délais d’approvisionnement et de distribution dans les services ?
Après un courrier adressé au ministre en date du 19 mars resté sans réponse, et cette manœuvre visant à vider les stocks de masques FFP2 dans les services de police, l’intersyndicale lance un avertissement solennel au ministre : si les moyens de protection font défaut dans les services, les policiers ne feront que les missions réellement urgentes et ne procéderont plus au contrôle du confinement.
Les précisions de Claude Coppel, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO :
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