Schoelcher : l'enrochement de l'Anse Gouraud devra être détruit
Par Karl LORAND
09/09/2016 - 19:19
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20
Martinique
Les promoteurs de la future résidence Kalysta à l'Anse Gouraud à Schoelcher vont devoir détruire l'enrochement qu'ils avaient installé sur le littoral. La DEAL leur a donné un mois pour remettre le site en état. C'est l'Assaupamar qui avait dénoncé le déversement de matériaux dans la mer et la construction sur le domaine public.
Les promoteurs de la future résidence Kalysta à l'Anse Gouraud à
Schoelcher se ont été rappelés à l'ordre par la DEAL pour construction
illégale sur le domaine public maritime. Ils ont un mois maximum pour
tout remettre en l'état.
"Il s'agit d'une parcelle qui est très étroite. Le débordement en mer correspond à quelques dizaines de mètres sur quelques centaines de mètre carrés. Ce ne sont pas les coûts financiers qui sont importants. L'important c'est d'une part le principe : déverser des matériaux en mer sans autorisation, ne pas informer de ses projets alors qu'on envisage d'en faire sur le domaine public. L'important est aujourd'hui de pouvoir remettre en état. Il a une grue, il a le matériel. Le délai de remise en état doit être très court", indique Patrick Bourven, directeur de la DEAL.
En effet en juillet, l'organisme de protection et de préservation de la biodiversité et des paysages et milieux marins demandait à la société Bangui de remettre la falaise en état et de retirer tous les matériaux qui ont été installés dans la mer! Sans réponse de la société, un procès verbal lui était adressé fin juillet. La démarche était appuyée par l'Assaupamar dont des militants s'étaient rendus sur le site.
"Son permis concernait uniquement sa parcelle privée et ne prévoyait aucun travaux sur le domaine public maritime. Quand nous avons constaté les travaux nous avons pris contact avec le promoteur qui nous a répondu qu'il avait envisagé de prendre contact avec nous ultérieurement. Ce qui nous intéresse c'est le retrait des matériaux lâchés dans la mer", précise le directeur de la DEAL.
La DEAL indique ne pas remettre en cause la construction des 24 logements prévus sur le site (pour lequel le permis de construire est au norme et du ressort de la ville), mais prévoit passé le délai d'un mois octroyé à la société d'entamer des poursuites judiciaires.
Le promoteur est prêt à détruire mais...
Le promoteur que nous sommes parvenu à joindre nous a indiqué qu'il se réserve un droit de réponse dans les jours à venir. Il se défend de ne pouvoir entamer de travaux sur la partie qui appartient au domaine maritime publique...sans autorisation de la DEAL.
Il se dit pourtant près à toute intervention sous les 48h car une adaptation technique est déjà prévue avec la mise en place d'une trame à deux niveaux pour permettre le passage d'une pelle de 20 tonnes qui déblaierait les travaux sur la falaise.
Karl Lorand, Yvone Guilon et Peggy Saint-Ville
"Il s'agit d'une parcelle qui est très étroite. Le débordement en mer correspond à quelques dizaines de mètres sur quelques centaines de mètre carrés. Ce ne sont pas les coûts financiers qui sont importants. L'important c'est d'une part le principe : déverser des matériaux en mer sans autorisation, ne pas informer de ses projets alors qu'on envisage d'en faire sur le domaine public. L'important est aujourd'hui de pouvoir remettre en état. Il a une grue, il a le matériel. Le délai de remise en état doit être très court", indique Patrick Bourven, directeur de la DEAL.
En effet en juillet, l'organisme de protection et de préservation de la biodiversité et des paysages et milieux marins demandait à la société Bangui de remettre la falaise en état et de retirer tous les matériaux qui ont été installés dans la mer! Sans réponse de la société, un procès verbal lui était adressé fin juillet. La démarche était appuyée par l'Assaupamar dont des militants s'étaient rendus sur le site.
"Son permis concernait uniquement sa parcelle privée et ne prévoyait aucun travaux sur le domaine public maritime. Quand nous avons constaté les travaux nous avons pris contact avec le promoteur qui nous a répondu qu'il avait envisagé de prendre contact avec nous ultérieurement. Ce qui nous intéresse c'est le retrait des matériaux lâchés dans la mer", précise le directeur de la DEAL.
La DEAL indique ne pas remettre en cause la construction des 24 logements prévus sur le site (pour lequel le permis de construire est au norme et du ressort de la ville), mais prévoit passé le délai d'un mois octroyé à la société d'entamer des poursuites judiciaires.
Le promoteur est prêt à détruire mais...
Le promoteur que nous sommes parvenu à joindre nous a indiqué qu'il se réserve un droit de réponse dans les jours à venir. Il se défend de ne pouvoir entamer de travaux sur la partie qui appartient au domaine maritime publique...sans autorisation de la DEAL.
Il se dit pourtant près à toute intervention sous les 48h car une adaptation technique est déjà prévue avec la mise en place d'une trame à deux niveaux pour permettre le passage d'une pelle de 20 tonnes qui déblaierait les travaux sur la falaise.
Karl Lorand, Yvone Guilon et Peggy Saint-Ville
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