Sainte-Marie rend hommage à Clarissa Jean-Philippe, 10 ans après sa mort

Par 08/01/2025 - 12:59

Exécutée en pleine rue à Montrouge, la policière municipale était originaire de Sainte-Marie. La municipalité lui a à nouveau rendu hommage ce mercredi à l'occasion des 10 ans de l'attaque terroriste dont elle a été victime.

    Sainte-Marie rend hommage à Clarissa Jean-Philippe, 10 ans après sa mort

Sur la place Clarissa Jean-Philippe à Sainte-Marie, l'ambiance était au recueillement ce mercredi matin. La municipalité de la ville natale de la policière municipale lui a rendu hommage.

Exécutée par le terroriste Amédy Coulibaly, alors qu'elle intervenait sur un accident de la circulation, Clarissa Jean-Philippe figure au rang des victimes des attentats de janvier 2015.

La cérémonie s'est déroulée en deux temps : un dépôt de gerbe au pied de la statue symbolisant Clarissa et un temps de recueillement sur la tombe Louisa Jean-Philippe, mère de la jeune femme, décédée en 2024.

Bruno-Nestor Azérot, maire de Sainte-Marie, souligne l'importance de rendre hommage la jeune martiniquaise. 

C'est un devoir de mémoire pour nous, très important, puisque nous nous souvenons malheureusement de cet événement comme si c'était hier. Et j'ai presque envie de dire: Mon Dieu, 10 ans déjà, puisque ça passe vite, tout simplement. La douleur est encore très forte en Martinique, mais singulièrement à Sainte-Marie. Et bien évidemment, en disant cela, j'ai une pensée très forte pour Wilfried, qui est désormais seul puisqu'il a perdu sa sœur, il a perdu sa maman et puis également pour le conjoint de Marie-Louisa, Fernand

hommage clarissa jean-philippe

 

Luciane Gallonde, tante de Clarissa Jean-Philippe, a assisté le coeur lourd à ces hommages en Martinique :

Je vois défiler cette journée du 8 janvier 2015 devant moi. Ça a été une nuit vraiment agitée et d'appréhender, en tout cas, cette journée. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'émotion, mais quand même, il y a beaucoup de chaleur de voir que personne ne l'a oublié. Et ça, ça nous donne quand même beaucoup de courage pour pouvoir avancer sans les deux. La mairie ne les a jamais abandonnés, ne nous a jamais abandonnés. Ils ont toujours été présents, quelles que soient dans les difficultés de ma sœur d'ailleurs. Et dans la présence, par exemple, le week-end, ils n'étaient pas obligés, mais ils ressentaient souvent le besoin de la visiter pour voir comment elle allait.


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