« Ô mes aïeux » : une jeune photographe martiniquaise capte la mémoire de nos aînés
À travers des rencontres et un projet photographique en Martinique, Elodie Martial s’intéresse à la mémoire collective de nos aînés, pour permettre d’assurer la transmission intergénérationnelle.
Capter la mémoire collective de nos séniors via la photo c’est l’ambition du projet de photo documentaire d’Elodie Martial.
Photographe martiniquaise, elle avait 10 ans quand sa mère décide de s’installer avec ses frères et sœurs en Alsace. Un déracinement que sa mère tente de combler avec les histoires et souvenirs du pays qu’elle lui raconte.
Elle lui parle aussi de son enfance au Sénégal. Tout cela sera moteur pour Elodie qui veut renouer avec ses racines.
Sauvegarder nos mémoires
Diplômée de l’École des Métiers de l’Information en 2022 en photojournalisme, sa motivation est de continuer de raconter l’histoire de personnes peu représentées dans leur complexité, pour contribuer à la sauvegarde de nos mémoires grâce à la photographie.
Elodie Martial revient sur la génèse de ce projet.
C’est un projet sur la mémoire et la transmission puisque l’échange se fait entre les aînés et « moi », puisque je fais partie d’une autre génération et j’espère transmettre à mon tour ce que j’apprends d’elle et eux, de leurs témoignages, de leurs anecdotes qui sont passionnants. La photo est mon médium aussi et je trouve facile de l’adapter en vidéo, dans une expo ou dans un livre. La forme que cela va prendre est en train de mûrir dans ma tête. Et j’aimerais l’étendre à d’autres îles, aller en Guadeloupe, en Guyane. C’est important pour moi de me dire qu’il y a d’autres populations qui peuvent être intéressées par ce type de projet.
Direction Petit-Bourg à Rivière-Salée pour retrouver la photographe en plein entretien avec Pascal Tourbillon, militant et retraité de 83 ans et son épouse.
À ÉCOUTER Le reportage d’Erika Govindoorazoo
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