Les premières voitures électriques arrivent en Martinique !
Par Karl LORAND
10/02/2015 - 12:25
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Les premières voitures électriques sont disponibles en Martinique !
Une gamme de voitures 100% électrique arrive pour la première fois en
Martinique ! Le distributeur Martinique Automobiles a profité du début du
mois de février pour présenter à l'essai sa gamme Renault Z.E.
"Il n'y a pas de vidange, il n'y a pas de remplacement d'huile"
Trois modèles sont proposés : la Twizy, la citadine Zoé et le Kangoo Z.E. L’autonomie totale maximale d'un véhicule électrique est estimée en Martinique à 150 km, sachant que le trajet quotidien moyen d’un Martiniquais est de 30 km.
Le quotidien d’une voiture électrique diffère de celui d’un véhicule classique. A titre d’exemple, il faut 1 heure de charge rapide pour 80% de batterie, ce qui équivaut à 100 km d'autonomie. De plus, « Il n’y a pas de vidange, il n’y a pas de remplacement d’huile, il n’y a pas de remplacement de filtre… il y a un côté économique aussi ! Il n’y a pas de bruit, pas d’odeurs… » a indiqué Thierry Myrtile, le responsable de la commercialisation des véhicules électriques.
Et les tarifs ?
Il faut compter 21 000 euros pour la Zoé et rajouter le coût de la batterie. La location de la batterie est à 99 euros par mois ou alors à 6500 euros à l’achat pour une batterie garantie à vie. Le véhicule est à recharger chez soi, pour l’heure il n’existe pas de borne publique de recharge hors celle du concessionnaire.
Un futur réseau de bornes de recharge solaires
L’Agence Martiniquaise de l’Energie a créé un groupe de réflexion réunissant les collectivités, pétroliers, concessionnaires automobiles et professionnels du solaire afin d'étudier le développement d’un réseau de bornes de recharge solaires. En effet, mettre sur le marché des voitures électriques, c’est bien, mais recharger ces voitures sur le réseau EDF n’est pas la solution ! D’abord parce qu’on perd l’intérêt écologique du véhicule puisque notre électricité est produite à partir du fuel, ensuite parce que le réseau est déjà utilisé à son maximum. « Nous ne voulons pas qu’il y ait transfert des véhicules vers le réseau électrique parce que le réseau n’a pas la capacité d’absorber l’ensemble des véhicules que nous avons aujourd’hui.» a indiqué Laurent Bellemare, le directeur de l’A.M.E. D’où l’idée de développer un réseau collectif de bornes de recharges solaire.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
"Il n'y a pas de vidange, il n'y a pas de remplacement d'huile"
Trois modèles sont proposés : la Twizy, la citadine Zoé et le Kangoo Z.E. L’autonomie totale maximale d'un véhicule électrique est estimée en Martinique à 150 km, sachant que le trajet quotidien moyen d’un Martiniquais est de 30 km.
Le quotidien d’une voiture électrique diffère de celui d’un véhicule classique. A titre d’exemple, il faut 1 heure de charge rapide pour 80% de batterie, ce qui équivaut à 100 km d'autonomie. De plus, « Il n’y a pas de vidange, il n’y a pas de remplacement d’huile, il n’y a pas de remplacement de filtre… il y a un côté économique aussi ! Il n’y a pas de bruit, pas d’odeurs… » a indiqué Thierry Myrtile, le responsable de la commercialisation des véhicules électriques.
Et les tarifs ?
Il faut compter 21 000 euros pour la Zoé et rajouter le coût de la batterie. La location de la batterie est à 99 euros par mois ou alors à 6500 euros à l’achat pour une batterie garantie à vie. Le véhicule est à recharger chez soi, pour l’heure il n’existe pas de borne publique de recharge hors celle du concessionnaire.
Un futur réseau de bornes de recharge solaires
L’Agence Martiniquaise de l’Energie a créé un groupe de réflexion réunissant les collectivités, pétroliers, concessionnaires automobiles et professionnels du solaire afin d'étudier le développement d’un réseau de bornes de recharge solaires. En effet, mettre sur le marché des voitures électriques, c’est bien, mais recharger ces voitures sur le réseau EDF n’est pas la solution ! D’abord parce qu’on perd l’intérêt écologique du véhicule puisque notre électricité est produite à partir du fuel, ensuite parce que le réseau est déjà utilisé à son maximum. « Nous ne voulons pas qu’il y ait transfert des véhicules vers le réseau électrique parce que le réseau n’a pas la capacité d’absorber l’ensemble des véhicules que nous avons aujourd’hui.» a indiqué Laurent Bellemare, le directeur de l’A.M.E. D’où l’idée de développer un réseau collectif de bornes de recharges solaire.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
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