Le MIR débouté en appel sur la question des charniers
Deux associations demandaient à la justice d'ordonner la recherche de charniers humains liés à l'esclavage.
La cour d'Appel de Fort-de-France a rejeté hier soir, la demande du mouvement international pour les réparations (MIR) et du CNP (Comité national pour les réparations) concernant la recherches de charniers, où des milliers d'esclaves auraient été enterrés, aux abords des plantations.
Dans cette procédure, entamée en première instance en février 2020, le MIR avait assigné l'Etat devant le juge des référés de Fort-de-France, en vue d'ordonner une expertise ayant pour but de retrouver, grâce aux fouilles archéologiques, l'ensemble des charniers sur notre île. Une demande, au titre de l'article 145 du code de procédure civile, afin d'en faire des lieux de mémoire ouverts au public.
Déboutés en première instance et donc en appel, les avocats du MIR et du CNP annoncent qu'ils saisiront la cour de cassation sur cette question, ainsi que la cour européenne des droits de l'homme. Une procédure en parallèle de la plainte déposée en 2005 par plusieurs associations dont le Mir, et qui avait été débouté en appel, dans un arrêt rendu quelques jours plus tôt, le 18 janvier dernier.
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