Le Conseil Maritime Ultramarin des Antilles installé à Fort-de-France
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
11/03/2016 - 01:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Le Conseil Maritime Ultramarin des Antilles (CMU) a été installé mardi 8 mars 2016 à Fort-de-France en présence du secrétaire général de la Mer Michel Aymeric, en marge de la Conférence Maritime Régionale (CMR). Cette nouvelle instance inscrite dans le Grenelle 2 donne une déclinaison régionale à la Croissance Bleue. Le CMU, qui compte 80 membres, devra entre autres définir une stratégie pour l'exploitation de la mer dans la région.
Prévu par le Grenelle 2, le Conseil Maritime Ultramarin des Antilles (CMU)
a été officiellement installé le 8 mars 2016 lors de la visite en
Martinique de Michel Aymeric, le secrétaire général de la Mer. C'était en
marge de la Conférence Maritime Régionale (CMR) qui se déroule à peu près
tous les deux ans dans nos eaux.
Cette nouvelle instance qu'est le CMU est riche de quelques 80 membres. On y retrouve les préfets de Guadeloupe et de Martinique qui en assurent une co-présidence. Les Collectivités de Saint Martin et Saint Barthélemy en sont aussi membres. Comme le prévoit les textes, il appartient à ce conseil maritime de donner son avis et de faire des recommandations sur tous les projets ayant trait à l'univers marin dans la zone.
Le développement économique et le respect de l'environnement font partie des axes retenus. Il en est de même de l'amélioration de la connaissance du milieu marin. D'où l'appel fait aux chercheurs. Mais on ne part pas de rien. Michel Aymeric s'est fait l'écho d'une étude en cours sur la courantologie. L'idée est de mieux comprendre l'évolution des courants marins dans la région et d'en tirer des modèles applicable à l'ensemble de la région.
D'autres préoccupations comme la prévention des risques majeurs, le sauvetage en mer ou encore la lutte contre le narcotrafic seront également analysées par le conseil maritime ultramarin des Antilles. Au plan des moyens, 2017 marquera l'arrivée d'un bâtiment multi-missions mis au service du CMU. Et son champ d'intervention sera ouvert à l'ensemble des missions de l'Etat en Mer.
Jean-Philippe Ludon avec Yvonne Guilon
@jpludonrci
Cette nouvelle instance qu'est le CMU est riche de quelques 80 membres. On y retrouve les préfets de Guadeloupe et de Martinique qui en assurent une co-présidence. Les Collectivités de Saint Martin et Saint Barthélemy en sont aussi membres. Comme le prévoit les textes, il appartient à ce conseil maritime de donner son avis et de faire des recommandations sur tous les projets ayant trait à l'univers marin dans la zone.
Le développement économique et le respect de l'environnement font partie des axes retenus. Il en est de même de l'amélioration de la connaissance du milieu marin. D'où l'appel fait aux chercheurs. Mais on ne part pas de rien. Michel Aymeric s'est fait l'écho d'une étude en cours sur la courantologie. L'idée est de mieux comprendre l'évolution des courants marins dans la région et d'en tirer des modèles applicable à l'ensemble de la région.
D'autres préoccupations comme la prévention des risques majeurs, le sauvetage en mer ou encore la lutte contre le narcotrafic seront également analysées par le conseil maritime ultramarin des Antilles. Au plan des moyens, 2017 marquera l'arrivée d'un bâtiment multi-missions mis au service du CMU. Et son champ d'intervention sera ouvert à l'ensemble des missions de l'Etat en Mer.
Jean-Philippe Ludon avec Yvonne Guilon
@jpludonrci
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