Il faut sauver les tortues !!!
Par Xavier CHEVALIER
31/07/2015 - 17:01
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Martinique
La Martinique et les tortues, c'est une grande histoire d'amour. Mais avec le comportement de certains, cette idylle risque de ne plus durer longtemps. De plus en plus de reptiles sont retrouvés morts. Dans cette période de Tour des Yoles où nos côtes et plages sont prises d'assaut, il convient de se poser un certain nombre de questions. Quelles sont les causes de la mortalité des tortues ? Quel est l'impact de nos comportements ? Comment lutter contre ce phénomène ?
Les tortues sont des animaux mystérieux. Elles sont présentes sur notre
île.
Mais certaines pratiques de pêche et le développement de la plaisance font craindre pour la survie de l'espèce. Des pays comme la Malaisie en ont fait les frais. Elles n'existent plus sur leurs côtes.
Face à cette situation, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) tente d’endiguer ce phénomène. Cet organisme enregistre environ une soixantaine de tortues mortes par an. Membre du réseau "tortues marines", Emilie Dumont-Dayot prend son rôle de référent très à cœur.
La période des « grandes vacances » est celle de la ponte des tortues vertes. La tortue Luth est l’espèce qui pond le plus souvent sur nos plages. Mais pour arriver sur le sable, il faut se défaire des sargasses. Récemment l’ONCFS a tenté d’en sauver une que des pécheurs avaient trouvée en train de se débattre dans les algues.
Pour permettre à l’espèce de se multiplier à nouveau, Emilie Dumont-Dayot et son équipe mènent des actions éducatives. Ils se rendent par exemple dans des écoles afin de faire évoluer les mentalités. Mais ils sont aussi présents lors des grandes manifestations publiques comme le tour des Yoles.
Outre ces missions d’éducation, l’ONCFS bague et place des puces sur les tortues qu’il croise. Le but est d’en savoir plus sur cette espèce dont personne ne sait grand chose. Quel est leur cycle migratoire ? Est-ce que les individus reviennent pondre sur leur lieu de naissance ? Bon nombre de questions restent encore sans réponses. Le programme d’identification mené par Mme Dumont-Dayot permet de lever un peu du mystère qui entoure les tortues marines.
L’office national tient à rappeler que le camping sauvage contribue à la destruction de ces chéloniens. Il existe des directives qu’il faut suivre.
Attention, car si vous ne respectez pas les textes qui protègent les tortues et leur milieu naturel, vous risquez de gros ennuis. Gisèle Mondésir, chargée de la police de l’environnement, peut vous verbaliser. Avis aux amateurs !
Xavier Chevalier
Mais certaines pratiques de pêche et le développement de la plaisance font craindre pour la survie de l'espèce. Des pays comme la Malaisie en ont fait les frais. Elles n'existent plus sur leurs côtes.
Face à cette situation, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) tente d’endiguer ce phénomène. Cet organisme enregistre environ une soixantaine de tortues mortes par an. Membre du réseau "tortues marines", Emilie Dumont-Dayot prend son rôle de référent très à cœur.
La période des « grandes vacances » est celle de la ponte des tortues vertes. La tortue Luth est l’espèce qui pond le plus souvent sur nos plages. Mais pour arriver sur le sable, il faut se défaire des sargasses. Récemment l’ONCFS a tenté d’en sauver une que des pécheurs avaient trouvée en train de se débattre dans les algues.
Pour permettre à l’espèce de se multiplier à nouveau, Emilie Dumont-Dayot et son équipe mènent des actions éducatives. Ils se rendent par exemple dans des écoles afin de faire évoluer les mentalités. Mais ils sont aussi présents lors des grandes manifestations publiques comme le tour des Yoles.
Outre ces missions d’éducation, l’ONCFS bague et place des puces sur les tortues qu’il croise. Le but est d’en savoir plus sur cette espèce dont personne ne sait grand chose. Quel est leur cycle migratoire ? Est-ce que les individus reviennent pondre sur leur lieu de naissance ? Bon nombre de questions restent encore sans réponses. Le programme d’identification mené par Mme Dumont-Dayot permet de lever un peu du mystère qui entoure les tortues marines.
L’office national tient à rappeler que le camping sauvage contribue à la destruction de ces chéloniens. Il existe des directives qu’il faut suivre.
Attention, car si vous ne respectez pas les textes qui protègent les tortues et leur milieu naturel, vous risquez de gros ennuis. Gisèle Mondésir, chargée de la police de l’environnement, peut vous verbaliser. Avis aux amateurs !
Xavier Chevalier
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