Fort-de-France installe son conseil de la nuit foyalaise

Commerçants, associations de citoyens et municipalité ont pris part à la première séance du conseil de la Nuit Foyalaise.  L'organe coopératif doit permettre une meilleure cohabitation de tous les acteurs de la vie nocturne de Fort-de-France.

Une installation qui intervient après des mois de concertations entre les riverains, les commerçants, les responsables d'établissements de nuit, les représentants de l'Etat et les forces de l'ordre.

Ce conseil qui voit le jour après l'établissement d'une charte de la vie nocturne va enfin pouvoir entrer dans sa phase active.

Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France, souligne la conjugaison obligatoire entre activités et tranquillité

Le centre-ville en particulier est de plus en plus attractif dans ce domaine-là. Nous sommes très sollicités pour l'ouverture d'établissements. Il y a une vraie dynamique qui s'installe depuis un an et demi et en même temps, on a des besoins des habitants, des usagers en matière de tranquillité, en matière de sécurité, etc.

Il s'agit de conjuguer les aspirations de chacun

Nous aspirons tous à une ville active, y compris de nuit. Nous nous aspirons tous à une Martinique qui soit attractive de nuit dans le cadre de notre politique touristique, mais nous aspirons également tous à une tranquillité et à une qualité de vie de jour et de nuit

Le volet des nuisances sonores et plus largement d'une certaine insécurité figure parmi les préoccupations de la municipalité. Steve Moreau, adjoint au maire en charge de la sécurité, prévoit des diagnostics in situ.

Nous avons des administrés qui subissent des nuisances sonores régulièrement. Moi, je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt sur ces sujets-là. On travaille avec la police nationale, la police municipale, le parquet, sur des sujets qui sont importants et je pense que nous allons pouvoir très rapidement agir de manière concrète. Nous irons avec les services vérifier ce qui se passe de manière concrète. L'idée de tout ça, c'est de pouvoir ensuite faire des propositions, agir. Nous constatons qu'il y a de plus en plus d'individualisme, de violences et donc on doit pouvoir lutter contre ces phénomènes qui sont grandissants au travers d'actions de prévention

Un diagnostic de terrain qui doit débuter en octobre.