Des associations socio-professionnelles de la Martinique communiquent sur la crise actuelle liée au chlordécone

Par 05/12/2019 - 17:54 • Mis à jour le 05/12/2019 - 17:55

Au sujet de la crise actuelle liée au chlordécone, plusieurs associations socio-professionnelles de la Martinique communiquent en rappelant certaines réalités.

    Des associations socio-professionnelles de la Martinique communiquent sur la crise actuelle liée au chlordécone

Les associations socio-professionnelles de la Martinique à savoir le MEDEF, AMPI, Contact Entreprises et le CODERUM réagissent suite à la crise actuelle liée au chlordécone.

Dans un communiqué de presse publié, ce jeudi après-midi, les associations souhaitent rappeler certaines réalités avant que la Martinique ne soit perçue ici et ailleurs comme l'île empoisonnée... "Rappeler tout d’abord que ce sont principalement les légumes racines qui sont contaminés. Les fruits, comme la banane, les avocats, les mangues, les agrumes ne le sont pas. Que les plantations de légumes racines et autres cultures sensibles, ne sont maintenant autorisées que dans des parcelles saines rigoureusement cartographiées, dont les analyses ont confirmé l’absence de chlordécone.

Rappeler que l’eau du réseau fait l’objet de multiples contrôles, 1200 par an dont 800 chez les particuliers et collectivités. Que l’ARS indique que sur 30 ressources, captages et forages, deux seulement posent problèmes et sont traités spécifiquement. L’ensemble des stations étant conforme et délivrant une eau bien en dessous des seuils autorisés, même si la vétusté des canalisations appelle des mesures fortes.

Rappeler que les eaux de baignade de la Martinique font l’objet d’un suivi régulier et que 98 % d’entre elles sont classées vertes : 69 % sont d’excellente qualité, 24% de bonne qualité et 5% de qualité suffisante.

Rappeler que certaines zones de pêche sont interdites afin de garantir la qualité des produits de la mer proposés aux consommateurs."

Dans ce même communiqué, il est dit que "de nombreuses régions du monde sont contraintes de gérer les conséquences environnementales de pratiques agricoles ou industrielles passées. Elles n’en font pas pour autant une affiche publicitaire avec surenchère médiatique obsessionnelle pour imposer une image dégradée d’elles mêmes. À l’heure où la Martinique se dépeuple, où de nombreux jeunes la quittent attirés par des pays comme le Canada ou la France hexagonale, gérons ce problème de façon apaisée, sans excès, afin de renforcer leur désir de Martinique. À l’heure où nos produits alimentaires, nos eaux de baignades, sont parmi les plus sûrs du monde, est-il raisonnable de pousser les Martiniquais et les touristes vers des produits et des lieux moins contrôlés ?"

Ces associations socio-professionnelles souhaitent vivement que la connaissance scientifique sur le chlordécone se renforce.


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