[DOSSIER AUDIO RCI 3/5] Le marché du funéraire, un secteur dynamique

En Martinique, comme en France, le marché du funéraire est strictement encadré. Les entreprises doivent détenir une habitation d’exercice et les salariés, être formés pour garantir une prestation respectueuse et professionnelle.

Les tarifs doivent être transparents. Et les soins et transports funéraires doivent respecter des règles sanitaires bien définies, comme l’explique Jean-Pierre Poulin, président de l’Union des Entrepreneurs du Funéraire en Martinique, un syndicat patronal.

Nous sommes régis par la préfecture, nous sommes suivis. Nous avons des habilitations sur 6 ans et, à chaque renouvellement, nous avons le devoir d’être à jour, pour tous types de cotisations, de formation et au niveau de la gestion même de l’entreprise.

3000 à 3500 décès par an

Créée en février 2024, l’UEFM entend trouver des solutions collectives aux problématiques du secteur (délai de paiement, délai de gestion de décès en temps et en temps, certificat de décès, difficulté d’avoir des médecins…)

En une dizaine d’années, entre 15 et 20 entreprises se sont crées dans le secteur (pompes funèbres, fossoyeurs, transporteurs, thanatopracteurs…).

En Martinique, il n’existe pas de données sur le chiffre d’affaires du secteur. Mais, selon l’Insee, avec entre 3000 et 3500 décès par an et une moyenne de 4500 euros dépensés par décès, le marché du funéraire pourrait représenter environ 14 millions d’euros de chiffres d’affaires.

À ÉCOUTER Rencontre avec Jean-Pierre Poulin, professionnel et président de l’UEFM

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