Collectif Sargasses: vers une mobilisation en justice
Le Collectif Sargasses qui se réunissait hier (samedi 2 février) à l'Habitation Bellevue au François, réfléchit à une action judiciaire.
Ils n’en peuvent plus ! Les habitants des villes touchées par les invasions littorales de sargasses demandent réparation.
Hier (2 février), le collectif Sargasses qui se compose d'une centaine de personnes, était réuni pour se coordonner sur les actions qui pourraient être mener à l’Habitation Bellevue au François..
Il y avait également la présence des Docteurs Thierry Lebrun et Karen Couturier ainsi que d'avocats à l'image de Maîtres Catherine Marcelline, Giovanni William et Philippe Placide.
Des représentants des villes de Saint-Anne, du Robert, du François, de Sainte-Marie, et du Diamant assistaient aussi à la réunion d'hier.
D'autres villes pourraient d'ailleurs rejoindre le collectif.
Charles Virassamy, Président fondateur de l’association pour la protection de la nature et de l’environnement était l’invité du journal d'Alexandra Siblet ce matin sur notre antenne.
Il confirmait alors la mise en oeuvre d'une action judiciaire pour obtenir réparation sous la forme d'un recours pour " non assistance à personne en danger" et "non respect du principe de précaution".
Le dépassement de seuil d'alerte à Frégate Est 2 au François est l'incident de trop.
En effet, vendredi soir, suite à une vaste opération de ramassage des algues brunes dans la commune du François, le seuil du taux d’hydrogène sulfuré a été dépassé. Les relevés indiquent 8.5 ppm au lieu des 5 ppm tolérés.
Face à cette situation des agents de l’ARS, de la sécurité civile et de la Mairie ont fait du porte à porte pour rappeler les précautions à prendre.
Denis Alexis Alphonse, Chargé de mission santé environnementale à l’ARS répondait à Jessica Dantin
Des mesures insuffisantes et insatisfaisantes
Pour autant, malgré les actions ponctuelles et les mesures notamment avec le Sargator au Robert, Charles Virassamy regrettait au micro d'Alexandra Siblet, le manque de moyens ainsi que les défaillances.
En effet, en Bretagne, 100 millions d'euros ont été débloqués pour les algues vertes contre 12 millions à partager entre la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint Barthélémy et Saint Martin.
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