Assises de la vie chère : Jean-Philippe Nilor attend des réponses et actions concrètes du gouvernement
Les 13 et 14 juin, l’Espace Laguerre à Rivière-Salée accueille les Assises de la vie chère. Un évènement coorganisé par les députés Jean-Philippe Nilor et Marcellin Nadeau, avec pour objectif de faire émerger des solutions concrètes face à un problème qui touche durement les territoires ultramarins.

Le combat contre la vie chère, initialement porté par le RPPRAC, se poursuit. Dans la continuité des actions précédentes, les “Assises de la vie chère” se dérouleront ce vendredi 13 et samedi 14 juin à l’Espace Laguerre de Rivière-Salée.
Pendant deux jours, des experts économiques, des représentants de la grande distribution, des acteurs sociaux, des élus locaux et des parlementaires d’outre-mer échangeront.
Pour en parler, Cédric Catan a reçu, ce jeudi 12 juin, le député de la circonscription du sud, Jean-Philippe Nilor lors de l’invité de la rédaction.
Un rendez-vous participatif
Le député a rappelé l’esprit de ces assises : donner la parole à tous les acteurs, y compris au gouvernement.
Aujourd'hui, notre méthode, c'est l'état d'esprit de ces assises, c'est de donner la parole au gouvernement. Le ministre des Outre-Mer a été invité à présenter les grandes lignes de ce qu'il considère comme une réponse efficace à la question de la vie chère. Ensuite, il faudra analyser ces propositions avec l'aide des spécialistes et des experts de la grande distribution.
Pour lui, l’objectif est aussi de permettre à la population d’avoir une lecture plus fine de la situation :
Les députés ne maîtrisent pas tout. A priori, nous avons aussi beaucoup à apprendre et en même temps, la population, le peuple martiniquais et tous ceux qui suivront cet évènement de Guadeloupe, de Guyane ou depuis la Réunion, pourront mieux appréhender un certain nombre de problématiques.
Une vision élargie du coût de la vie
Au-delà de l’alimentation, ces Assises comptent étudier tous les aspects de la vie chère : logement, énergie, transport, services.
La vie chère ne concerne pas que l'alimentation. Donc la question de la vie chère dans l'alimentaire sera traitée notamment vendredi dans la matinée. Mais la vie chère, c'est aussi la question du logement, des énergies, des transports. Et à ce titre, nous avons des intervenants qui vont bel et bien démontrer comment, hors alimentaire, la question de la vie chère doit être traitée.
Jean-Philippe Nilor a également souligné les limites des mesures actuelles, notamment le protocole d’objectifs et de moyens signé avec la CTM :
Ce protocole représente un premier pas, mais on voit bien que suivant le principe de péréquation, ce qu'on obtient d'un côté, on le perd de l'autre. Ce qu'on obtient comme baisse dans l'alimentaire est répercuté automatiquement ailleurs. Je rappelle que l'alimentaire ne représente que 14 % dans le budget des ménages en Martinique.
L’objectif de ces Assises est, donc, de poursuivre le combat de la vie chère sur les territoires ultramarins afin d’obtenir des actions concrètes et une baisse suffisante.
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