Un préavis de grève déposé par la CSTM dans une société de transport du sud

Par 16/03/2025 - 07:33 • Mis à jour le 16/03/2025 - 08:46

La Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais a réuni ses adhérents ce vendredi matin (14 mars) pour évoquer un certain nombre de dossiers où les salariés sont menacés.

    Un préavis de grève déposé par la CSTM dans une société de transport du sud

La CSTM a réuni ses troupes vendredi matin (14 mars) à la maison des syndicats à Fort-de-France. L’organisation syndicale souhaite alerter sur divers dossiers qu’elle suit, notamment sur le transport dans le sud.

Plusieurs chauffeurs de bus sont menacés d’une mise en activité partielle qui serait, selon le syndicat, injustifiée.

Un préavis de grève illimité a été déposé dès ce vendredi pour protester contre cette décision de l’employeur, mais aussi pour dénoncer les conditions de travail et la non-application du protocole de fin de conflit d’avril 2023.

L’ancien secrétaire général du syndicat Bertrand Cambusy prévient qu’il se tiendra aux côtés des chauffeurs.

Je ne comprends pas que, dans une entreprise qui a une activité existante, avec des lignes existent, l'employeur puisse s’aroger le droit de dire qu'il va mettre les salariés en activité partielle ? Il faut faire en sorte qu'il y ait du matériel roulant, des bus pour pouvoir transporter les usagers qui sont en souffrance. Là, on fait tout le contraire. Et tout ça, se fait avec la bénédiction des services de l’Etat, la DEETS, évidemment l’ARACT, une série de personnes, etc... Et l'autorité d'élégance est taisante. On n'entend pas. Pour la CSTM, les camarades ont raison de se mobiliser. C'est malheureux de voir que des salariés qui touchent entre 1 300, 1 400 euros vont se retrouver avec un salaire amputé de 40%. C'est pourquoi je lance un appel à toutes les organisations syndicales du transport, à se joindre pour pouvoir discuter et pour faire échec à ça. C'est une attaque qui est portée véritablement au secteur.

Autre dossier soulevé par le syndicat ce vendredi matin, un imbroglio à l’Ehpad GliRIcidias au François.

Des salariés en CDD ou en intérim se retrouvent au milieu d’une guerre des chefs selon la secrétaire générale de la CSTM, Anne-Love Annery.

Anne-Love Annery, secrétaire générale de la CSTM

On se rend compte qu'il y a encore de grosses dérives. Nous avons un établissement qui fonctionne avec deux présidentes, sachant que nous avons eu comme information qu'il y a une présidente qui a démissionné et que finalement, elle revendique encore sa place de présidente alors qu’une autre présidente a été nommée et qu’un nouveau conseil en place. Les salariés sont d'autant plus perdus parce qu'ils ne savent pas sur quelle gouvernance se poser, se mettre au travail. Ils ont une version d'un côté, une version de l'autre. C'est de la pression psychologique. Il y a eu encore récemment des problèmes, des dysfonctionnements au niveau des salaires. C'est un petit jeu, notamment avec la banque qui se retrouve mêlée dans cette affaire. C'est très compliqué pour les salariés.

 


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