Un nouveau mardi noir à prévoir à la prison de Ducos
Après l'agression de deux surveillants dans une prison hexagonale, les personnels de la pénitentiaire sont plus que jamais en colère.
La grogne a laissé place à la colère au sein du personnel de l’institution pénitentiaire française. Au lendemain de l'agression de deux surveillants par un détenu radicalisé à la prison d'Alençon/Condé-sur-Sarthe, 18 prisons ont subi des mouvements de blocage hier. Elles devraient être encore plus nombreuses aujourd’hui ce jeudi (7 mars 2019)
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a reconnu qu'il y avait "encore des failles" dans la gestion de ce type de détenus alors que leur nombre augmente en permanence. Sur plus de 70.000 détenus en France, environ 500 personnes sont incarcérées pour des faits de terrorisme et 1.200 prisonniers de droit commun ont été identifiés comme "radicalisés". Et pourtant, les mesures spécifiques nécessaires à ce type de prisonnier ne sont toujours pas en vigueur.
La montée en puissance doit se faire progressivement avant un « Mardi Noir » programmé pour la semaine prochaine.
Patrick Louvounou, délégué SLP-FO Ducos, joint au téléphone par Dominique Girault :
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