Nos boîtes aux lettres désespérément vides : la grève continue à La Poste

Depuis le jeudi 11 mai, les agents ont entamé un mouvement de grève pour dénoncer leurs conditions de travail et surtout pour réclamer des compensations financières… Ils dénoncent la surcharge de travail engendrée par une nouvelle mission, venue se rajouter à leur travail : à savoir la distribution des prospectus publicitaires.

Plusieurs séances de négociation ont eu lieu, sans parvenir à un accord. Et désormais le dossier a été porté en justice, la direction ayant introduit un référé pour faire débloquer les accès des centres. Elle souhaite que le personnel non-gréviste puisse reprendre le travail. L'audience est fixée à 10h ce matin.

Dialogue de sourd

Entre les deux parties, c’est un véritable dialogue de sourd, comme le précise Yves Mondésir, membre CGTM PPT de l'intersyndicale.

Nous n’acceptons pas le chantage de la direction et on demande un peu de respect. On a déposé le préavis 5 jours avant le début de la grève. Ils avaient le temps de nous recevoir, ils avaient le temps de nous recevoir et ont fait semblant de négocier. La directrice régionale est partie en métrople et ensuite en vacances alors que la Martinique a des problèmes. Nous n’avons pas l’intention de débarrer sauf si le tribunal l’ordonne 

Tout en reconnaissant la gène pour les usagers, Yves Mondésir demande de la « compréhension pour un combat juste ».

La direction de La Poste reçoit des sous pour la distribution des dépliants publicitaires et on demande un partage. La première fois, quand on a entendu la publicité, nous n'avons rien demandé. On ne disait que le courrier baissait. C'était 5 feuilles, maintenant, on se retrouve avec plus de 20 feuilles, on demande une compensation