Les présidents des EPCI font confiance au conseil syndical du SMTVD
Les salariés grévistes du SMTVD réclament toujours la présence des présidents des communautés d'agglomération aux séances de négociation. Ces derniers refusent de renier les élus qu'ils ont désigné pour représenter les EPCI au sein de l'organisme présidé par Sainte-Rose Cakin.
La conférence de presse organisée hier par la présidence du SMTVD et qui s'est transformée en échange avec les salariés grévistes n'a pas permis d'ouvrir une voie de dialogue. Pire, ce mercredi matin, le centre d'incinération des déchets de la trompeuse a été complètement bloqué.
Les grévistes restent campés sur leurs positions. Ils veulent que Bruno Nestor Azérot, président de Cap Nord, Luc Louison Clémenté, président de la Cacem et André Lesueur, président de l'Espace Sud reviennent à la table des négociations. Les agents en grève estiment que comme au début des négociations, seule la présence des présidents peut permettre de répondre à leurs revendications.
Dans un communiqué diffusé hier, les trois présidents des intercommunalités ont quant à eux réaffirmé leur volonté de ne pas interférer dans la mission confiée aux élus du SMTVD. "Ils rappellent cependant que chaque EPCI a élu démocratiquement des représentants qui siègent au Comité du SMTVD. Ceux-ci ont toute légitimité pour discuter, négocier et décider des questions relatives à la gestion du SMTVD", peut on lire dans un communiqué de presse publié hier en fin de journée.
En d'autres termes, les présidents des EPCI ne veulent pas fragiliser la position de Sainte-Rose Cakin, maire du Macouba et président du syndicat mixte de traitement et de valorisation des déchets. Ce dernier qui a pourtant été réélu au mois de juillet dernier pour un deuxième mandat, est fortement remis en cause par les salariés de la structure.
Une donnée dont il est bien conscient et qu'il a évoqué lors d'un entretien accordé à Jean-Marc Pulvar :
En attendant, comme nous vous le relations hier, dans les quartiers, les poubelles et les ordures s'amoncellent, provoquant l'impatience et parfois la colère des administrés.
Une situation d'autant plus insupportable que sévit toujours une forte épidémie de dengue en Martinique.
Pour rappel, outre l'achat de matériel de travail, point sur lequel un accord a déjà été trouvé, les grévistes qui sont mobilisés depuis le 6 octobre, réclament entre 35 et 40 embauches pour permettre d'assurer le service. Une requête impossible à satisfaire à l'heure actuelle selon le président du SMTVD.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.