Les infirmiers du service de réanimation du CHUM se mobilisent

Une reconnaissance de leur travail à sa juste valeur

Depuis plus d’un an, le service de réanimation est en surchauffe. Et avec lui un personnel qui enchaîne les journées et les nuits pour tenter de sauver le maximum de personnes atteintes par les formes les plus graves du Covid-19.

Un surmenage qui ne date cependant pas de cette crise sanitaire. Mais malgré leur implication de tous les instants, les infirmiers et les aides-soignants s’estiment peu reconnu pour leur travail. Ils demandent ainsi une reconnaissance de leurs compétences spécifiques et avec elle le changement de la grille indiciaire sur laquelle sont calculés les salaires. Leurs revendications portent également sur le versement d'une prime de dialyse, au même titre que le personnel d’hémodialyse formé à la manipulation des appareils et à la surveillance des patients.

Des revendications entendues

Une centaine d'infirmiers et d'aides-soignants du service de réanimation ont donc répondu à l'appel national et se sont mobilisés ce matin. Ils ont marché de l'hôpital Pierre Zobda Quitman jusqu’à l’ARS, où une délégation a été reçue par le directeur adjoint de la structure. Un dialogue s'est alors engagé, comme l'explique Youri Ferdinand, infirmier en réanimation :

Nous avons été entendus, et compris. On n'a pas eu de réponse claire et franche, mais ils feront le relais avec le ministère, et c'est ce que nous voulions : qu'ils nous soutiennent. Déjà hier en réunion avec la direction du CHUM, on a pu déjà dégager quelques bonnes nouvelles : ils vont dépoussiérer des primes auxquelles on avait droit pour compenser la prime de dialyse à laquelle on n'a pas encore droit car ce doit être acté par un décret national