Le collège Suzanne Roussi-Césaire, toujours fermé aux Trois-Îlets

Pas d’évolution ce lundi (4 mars), dans le conflit qui oppose des agents territoriaux à plusieurs enseignants du collège Suzanne Roussi-Césaire des Trois-Îlets. Une réunion a eu lieu en fin de matinée entre le syndicat FO CTM et le proviseur adjoint. Les agents territoriaux dénoncent depuis vendredi des agressions d’un groupe d’enseignants…

« Le « Kollèctif Jistiss Matinik », dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le mercredi 28 février avait appelé à une mobilisation devant l’établissement ce jour », indique le Rectorat, dans un communiqué. « Depuis ces évènements, le bon fonctionnement de l’établissement est entravé et ne permet pas l ’accès aux enseignants et aux élèves ».

Le Rectorat assure pourtant avoir actionné des leviers pour « rétablir de façon pérenne un climat serein au sein de la communauté éducative » : mobilisation des personnels du rectorat, de la conseillère technique assistante sociale et de la cellule harcèlement de l’académie, enquête FS SSCT (Formation spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de Travail), enquête administrative…

Vendredi dernier (1er mars), le Directeur académique adjoint des services de l'éducation nationale (DAASEN) Léonce Belfan, accompagné de la directrice de cabinet de la Rectrice ont échangé  représentants de la communauté éducative par groupes de représentation (élèves, personnels d’enseignement et d’éducation, agents de la collectivité en présence de représentants de la CTM, parents d’élèves).

Des difficultés sur « le vivre-ensemble »

« ll ressort de ces échanges que les difficultés rencontrées, largement décrites et commentées par chacune des parties concernent le vivre-ensemble au sein de l’établissement et sont intimement liées aux relations interpersonnelles dégradées pour de multiples raisons », indique le Rectorat.

Les échanges se poursuivent ce lundi 5 mars « afin de mettre en place un plan d’actions visant la reprise des enseignements au service des élèves ». La balle est toujours dans le camp des agents territoruaux.

De son côté, la FSU Martinique appelle au calme et « regarde, effarée » la situation, notamment les événements survenus en fin de semaine.

« Si le fond du dossier (mésentente entre personnels, avec des conséquences importantes sur les conditions de travail) est suivi avec minutie, il n'est pas question que nos collègues ne puissent pas travailler en toute sécurité et en toute sérénité dans l'établissement dans lequel ils ont été valablement nommés, en fonction d'un barème et certainement pas en fonction de leur origine géographique ».