Grève des agents territoriaux : le ras-le-bol de parents d'élèves des Trois-Ilets
Par Thibault RODRIGUE
18/03/2015 - 23:17
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Martinique
Des parents d'élèves ont manifesté mercredi après-midi leur mécontentement devant l'école maternelle Îlet Thebloux. Après trois jours de grève, ils ont voulu exprimé leur ras-le-bol face à la fermeture de l'établissement scolaire en raison de la grève des agents territoriaux SOEM-CGTM. Les portes de l'école sont fermées depuis le début de la grève et les voilà contraints à garder leurs enfants à la maison.
Ils étaient plusieurs dizaines de parents d'élèves à manifester mercredi
vers 17 heures aux Trois Ilets devant les grilles de la maternelle Îlet
Thebloux. Raison de leur colère : la grève des agents territoriaux SOEM
CGTM. Depuis le début de ce mouvement social, les grilles de l'école sont
cadenassées et cela fait trois jours que leurs enfants sont privés de
classe. Selon eux, trois jours ça suffit. Ils l'ont dit en placardant de
pancartes en cartons agrémentés de slogan sur les grilles de l'école :
"J'aime mon école", "Tatie en vacances, parents souffrances" ou détournant le "Tous en grève" des agents territoriaux en "quelques grévistes en vacances". Des mots parfois teintés d'humour pour dire leur difficultés à accepter cette situation.
Que faire quand on doit travailler et qu'on a personne pour garder ses enfants ?
Interrogé sur RCI, l'un des parents face à ce dilemme, lançait :"Arrêtez de prendre nos enfants en otage"! Un autre déclarait comprendre l'importance du droit de grève mais regrettait la multiplication et la durée de celles-ci. .
Ils espèrent en tout cas que le maire ou le Préfet prendra ses responsabilités pour rétablir l'accès à l'école et débloquer cette nouvelle situation.
Thibault Rodrigue
@thibaulteduardo
"J'aime mon école", "Tatie en vacances, parents souffrances" ou détournant le "Tous en grève" des agents territoriaux en "quelques grévistes en vacances". Des mots parfois teintés d'humour pour dire leur difficultés à accepter cette situation.
Que faire quand on doit travailler et qu'on a personne pour garder ses enfants ?
Interrogé sur RCI, l'un des parents face à ce dilemme, lançait :"Arrêtez de prendre nos enfants en otage"! Un autre déclarait comprendre l'importance du droit de grève mais regrettait la multiplication et la durée de celles-ci. .
Ils espèrent en tout cas que le maire ou le Préfet prendra ses responsabilités pour rétablir l'accès à l'école et débloquer cette nouvelle situation.
Thibault Rodrigue
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