Mois de la santé sexuelle : prévention et dépistage au programme

Une campagne qui s’articule autour de deux temps forts, après la semaine nationale de la santé sexuelle, la semaine caribéenne du dépistage va bientôt commencer.

Du 19 au 25 juin se tiendra la semaine caribéenne du dépistage. C’est l’occasion de mettre des sujets tabous et des thématiques parfois méconnues au centre de l’attention. Parmi elles, la prévention autour des IST (infections sexuellement transmissibles), la contraception, les violences sexuelles et le consentement, et aussi les dysfonctionnements sexuels liés au post-partum chez la femme.

Au CEGIDD (centre de santé polyvalent) de Fort-de-France, nous sommes allés à la rencontre de professionnels de santé et des patients sur la question du dépistage.

Ne pas hésiter à se faire tester

Ces derniers sont plusieurs à s’y rendre pour un dépistage des maladies sexuellement transmissibles, VIH, infections à gonocoque ou encore syphilis. Après consultation et examen, ils attendent maintenant le résultat.

Là, c'est la deuxième fois que je le fais pour m'assurer que je n’ai aucun problème, que ça puisse par la suite amener à quelque chose de plus grave, nous confie une femme.

Sans protection, ça peut être meilleur, mais est-ce que le plaisir, ça vaut la santé ? , remarque ce jeune homme.

Bien que le dépistage reste un acte important, il est fortement conseillé d'utiliser des préservatifs pour éviter toute MST, comme le rappelle le docteur Charpentier Baltide, gynécologue obstétricienne et référente en maladies sexuellement transmissibles.

Il faut utiliser au maximum les préservatifs et que si, par accident, on a une rupture de préservatifs, venir très rapidement pour vérifier sa sérologie, pour savoir où est ce qu'on en est au niveau du VIH et de toutes les maladies sexuellement transmissibles, quitte à faire un contrôle six semaines après pour vérifier notamment le VIH, utilisez le plus possible les préservatifs parce que les préservatifs, c'est ce qui protège de tout ce qui est les maladies sexuellement transmissibles.

La Martinique reste l'une des régions françaises les plus touchées par les infections sexuellement transmissibles. Depuis plusieurs années, il est constaté une recrudescence des IST, notamment de syphilis et chlamydia.