Manque d'effectif en radiologie : symptôme du mal qui ronge l'hôpital public
Le manque d'effectif est l'un des maux qui touche le plus régulièrement le secteur de la santé. Qu'il s'agisse des déserts médicaux ou dans les hôpitaux publics. À centre hospitalier Pierre Zobda Quitman, les besoins en main d'oeuvre sont forts notamment au service radiologie.
A l’hôpital Pierre Zobda Quitman, le service de Radiologie est l’un des exemples de service en difficulté. Il souffre d'une grande pénurie de praticiens.
Trois radiologues y travaillent mais il en faudrait 3 à 4 fois plus. Cette pénurie dure depuis un peu plus d’un an.
Il s'agit d'une problématique nationale qui touche particulièrement le secteur public. Dans le secteur de la radiologie, le privé s'avère beaucoup plus attractif.
C'est pourtant un service stratégique au sein des hôpitaux. La télé-radiologie (radios interprétées par un médecin en France) permet de gérer au mieux une partie des examens, mais le problème critique concerne les examens où la présence physique du médecin est indispensable (urgences et interventionnel).
La direction du CHUM dit suivre de près ce dossier ainsi que ceux des autres services en manque de médecins.
Le président de la société française de radiologie doit se rendre en Martinique à la fin du mois d'octobre pour annoncer la venue de radiologue au secours du CHUM. Une solution qui demeure néanmoins provisoire.
Le reportage de Pascale Lavenaire :
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