Diabète : ces Martiniquais qui testent le laser, ou les défis sans sucre

Par 14/11/2025 - 08:10 • Mis à jour le 14/11/2025 - 11:01

Ce vendredi 14 novembre marque la Journée mondiale du diabète, un rendez-vous essentiel pour sensibiliser à une maladie qui touche durement l'île. Selon Santé Publique France, 11,5 % de la population est touchée. C’est deux fois plus qu’en France hexagonale, où la prévalence s’établit à 5,7 %.

    Diabète : ces Martiniquais qui testent le laser, ou les défis sans sucre

Si vivre avec un diabète est tout à fait possible, il implique d’adopter une hygiène de vie plus rigoureuse, notamment sur le plan alimentaire. Sur l’île, plusieurs initiatives voient le jour pour accompagner les personnes concernées et prévenir l’apparition de la maladie.

En avril dernier, Marc Brunello, 66 ans, apprend qu’il souffre d’un diabète de type 2, largement lié à une consommation excessive de sucre installée depuis l’enfance.

Lorsque j’allais à l’école le matin, je me préparais mon petit pain, et je ne mettais pas qu’une plaque de chocolat. J’en mettais une dizaine.

Pour se défaire de ces habitudes profondément ancrées, il décide en mai dernier d’essayer la réflexologie auriculaire au laser, une technique utilisée pour accompagner les addictions. Il est suivi par Pascale René, praticienne en réflexologie auriculaire.

On va stimuler des points au niveau de l’oreille, l’organe le plus proche du cerveau. Le laser va booster la dopamine et la sérotonine, les hormones du plaisir et du bien-être. Le client n’a donc plus besoin de chercher ce plaisir dans le sucre.

D'autres résultats probants

Après quelques séances, Marc observe déjà des changements.

Je suis stupéfait. Je n’ai plus du tout envie de sucre. Je dirais qu’il y a 50 % d’effet laser, et 50 % de volonté. 

Si le laser peut aider à réduire l’envie de sucre, il ne peut remplacer une transformation durable des habitudes alimentaires. Pour accompagner ce changement, le groupe La team qui ose a lancé en 2024 le défi "14 jours sans sucre ajouté", un programme soutenu par des professionnels de santé.

Sylviane Massed, nutritionniste et diététicienne au CHUM, encadre le challenge :

Les participants reçoivent des menus, des partages d’assiettes et des conseils quotidiens sur le choix des aliments et la composition des repas.

L’objectif : comprendre comment limiter les sucres ajoutés, repenser ses repas et retrouver une relation plus saine aux aliments sucrés.

Nadine, participante de l’édition précédente, en a retiré un véritable bénéfice :

C’est entré dans une routine quotidienne. J’ai développé une relation beaucoup plus saine avec le sucre ajouté.

Les inscriptions au défi “14 jours sans sucre” restent ouvertes pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre ceux et celles qui relèvent déjà le défi. 


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