La vache Biguine, originaire de Trinité et égérie du prochain salon de l’agriculture, est-elle menacée par le virus de la dermatose nodulaire contagieuse ?
Alors que la propagation du virus de la dermatose nodulaire contagieuse inquiète depuis plusieurs semaines les agriculteurs dans l’hexagone, la vache martiniquaise Biguine, égérie du prochain salon de l’agriculture est, elle aussi, menacée.
Elle doit être la star du prochain salon international de l’agriculture, en février. La vache Biguine, un brahman originaire de Trinité, a été transférée dans un élevage de Haute-Saône depuis quelques semaines.
Mais cet élevage se trouve à peine à 80 km du premier foyer d’identification de la dermatose nodulaire contagieuse.
Un déplacement risqué
Pour faire face à la prolifération de ce virus, le gouvernement a mis en place une stratégie qui fait polémique dans le monde agricole. En cas de contamination, l’ensemble du troupeau doit systématiquement être abattu, d’où l’inquiétude des organisateurs. Que faire, dans le cas d’une contamination dans l’entourage de Biguine ?
Autre sujet d’interrogation soulevé par les organisations syndicales agricoles, comment assurer le déplacement de cette vache, alors que de nombreuses mesures de restriction ont été mises en place ?
Pour elles, le déplacement de la vache dans l’Hexagone représente un risque. Elles considèrent que cette décision est « une provocation, une insulte ».
Une réunion de crise
Face à la polémique, André Prosper, le propriétaire de Biguine et le représentant de la filière bovine, a profité de sa présence dans l’hexagone pour participer à une réunion de crise avec le ministère de l’agriculture.
L’objectif est certainement d’éteindre cet incendie médiatique, mais surtout de garantir la protection sanitaire de Biguine, au moins jusqu’à l’ouverture des portes du salon de l’agriculture.
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