En Martinique, la « Maison du Parcours, un nouvel outil dans la prise en charge des cancers

Sur place, il y aura des consultations médicales, sociales et psychologiques, de l’éducation thérapeutique, ainsi que la mise en oeuvre du dispositif médico-social « cancer et travail ».

Accessible à tous d'ici 15 jours

Ce centre sera accessible à toute personne présentant une suspicion de cancer, ayant un cancer confirmé, ou revenant d’un site hexagonal pour une pathologie cancéreuse. L’ouverture de cette maison du parcours se fera d’ici une quinzaine de jours.

Roger Toussaint, le président de la Ligue contre le Cancer de Martinique, s’en félicite.

Je suis très heureux de cette inauguration ce jour parce qu'en fait, c'est un élément supplémentaire qui vient garantir une meilleure prise en charge des patients atteints de cancer en Martinique. C'est bien d'avoir des structures, d'avoir des personnels adaptés, mais c'est mieux d'avoir un outil comme cette Maison du Parcours qui va réunir tous les acteurs qui s'occupent du parcours de soins des malades atteints de cancer. Il y avait des difficultés. Il ne faut pas se leurrer, il y en aura toujours, mais c'est un outil supplémentaire qui garantit une amélioration. Donc, on peut se féliciter de constater qu’il y a des pas qui vont dans la bonne direction. L’ARS fait du bon travail, les partenaires contribuent à améliorer ce parcours et j'en suis très heureux.

Pour Anne Bruant-Bisson, la directrice de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de Martinique, ce nouvel outil va aussi dans le bon sens.

C'est un projet qui tournait dans notre tête et qui s'est retrouvé du coup résultats du CIOM. On a vu apparaître cette plateforme et on s'est dit : « Tiens, ça, c'est chez nous, c'est ce qu'on leur a dit ». On est fiers parce qu'on a dépassé l'idée d'une petite plateforme où on aurait des professionnels répondant aux patients et qu'on a vraiment fait un lieu qui est beau, qui a des belles couleurs, qui est neuf, qui est accueillant et qui va accueillir vraiment tous les professionnels concernés par ce parcours. C’est un projet très collectif, même s'il y a toujours des pilotes de projets que l'ARS et le GIP ont vraiment tiré. Mais on a eu le docteur Emeline Colomba à nos côtés tout le temps. Il y a eu vraiment ce collectif qui a joué, plus les associations qui sont venues nous dire : « C'est super, voilà ce que vous pourriez faire en plus ». C'est vraiment un projet qui s'est co-construit progressivement. C’est enfin une fierté parce qu'on livre presque dans les temps.

Le maire de Saint-Joseph, Yan Monplaisir, s’est également réjoui d’une telle infrastructure sur sa commune.

Ça représente l'aboutissement d'un projet qui est porté par d'autres, mais que nous accompagnons. Cette maison est une étape supplémentaire sur les équipements structurants que nous souhaitons voir s'implanter sur notre ville. Notre situation géographique fait de nous une ville particulièrement adaptée à l'implantation de structures de cette nature, parce que nous sommes accessibles pour les gens de Fort-de-France, du Lamentin, de Schœlcher, de Trinité, du Gros-Morne, de Sainte-Marie. Nous sommes au centre de la Martinique avec beaucoup de voies de circulation qui ne sont pas saturées. Il est donc facile d'accéder ici aux structures de soins. Nous ne sommes pas loin de l'hôpital de La Meynard, pas loin de l'hôpital du Lamentin, pas très loin de l'hôpital de Trinité. Tout ceci justifiait que ce parcours pour les malades atteints du cancer se trouve ici à Saint-Joseph.