Eau et psychomotricité au coeur d'un colloque

Au Campus de Schoelcher, ce mercredi 5 juin s’est tenu le Colloque sur l’Eau et la Psychomotricité.

Organisé par le Centre Hospitalier Maurice Despinoy à l’occasion de ses 70 ans et en collaboration avec l’Université des Antilles, la manifestation a rassemblé une centaine de personnes : des professionnels de santé, des maitres-nageurs mais aussi des étudiants.

Au programme : une matinée de conférences assurées par des psychomotriciennes, cette profession paramédicale, qui consiste à atteindre le bien-être psychique en utilisant le corps et sa motricité.  

Les conférencières ont mis en avant le lien entre pratiques thérapeutiques et milieux aquatiques. Comme par exemple, l’apprentissage de la natation dès le plus jeune âge, l’eau comme espace de soins et de bien-être.

Valérie Galva, psychomotricienne au centre hospitalier Maurice Despinoy, qui intervient dans le service de la pédopsychiatrie, revient sur sa présentation :

Nous avons présenté ce qu'il est possible de faire avec l'eau. Le travail dans l'eau se fait sur plusieurs plans. Elle offre des capacités de flottaison, d'immersion. Elle peut donner effectivement aussi du son. Elle prend forme, elle enveloppe. Donc, tous ces paramètres sont importants pour nous dans notre travail

Tous les profils d'enfants sont susceptibles d'être concernés.

Nous recevons différents types de profils d'enfants, des enfants qui peuvent avoir des difficultés scolaires, mineurs ou majeures. À ce moment-là, nous sommes aussi parfois amenés à réorienter la famille vers des spécialistes plus axés sur les troubles des apprentissages. Et puis, il y a aussi des enfants qui ont des troubles plus sévères comme l'autisme, des psychoses, des enfants carencés Nous utilisons le corps pour amener un mieux-être psychique et pour ça, nous utilisons notre corps, déjà, mais aussi dans un espace tiers